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La dissertation sur le roman expliquée en quelques exemples de plans

  • Ines Jacques
  • 12 Fév 2024

À lire dans cet article :

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Tu prépares le baccalauréat de français 2024 ? Nous ne t’avons pas oublié(e) ! Dans ce nouvel article, nous faisons le point avec toi sur la dissertation et plus précisément sur celles qui portent sur le roman. Pour que tu y aies une idée précise de ce qui est attendu de toi le jour de l’épreuve, nous te donnons des exemples de plans. C’est le moment de prendre quelques petites notes, si tu souhaites briller de mille feux lors de l’épreuve écrite de français. 

Eh oui, il est important que tu saches comment te comporter face à une dissertation. L’impasse est interdite sur cette épreuve coefficient 5 ! Bien souvent les candidats sont effrayés par la dissertation, qu’ils pensent plus compliquée que le commentaire de texte… à tort. La dissertation est avant tout une histoire de méthode.

Alors, ne fais pas l’impasse sur tes révisions de dissertation. On ne sait jamais, le jour de l’examen, tu seras beaucoup plus inspiré(e) par l’un des deux sujets de dissertation ! Auquel cas, impossible de te tirer une balle dans le pied en choisissant le commentaire de texte par dépit. C’est pourquoi le team Au Futur vient à ta rescousse !

Comment réussir sa dissertation sur le roman ? C’est la question à laquelle nous allons tenter de répondre ! Lors de l’épreuve écrite du baccalauréat de français, la dissertation est souvent une grande source d’angoisse et d’appréhension chez les candidats. Et pourtant, une bonne dissertation n’est qu’une affaire de méthode et d’entraînement. Tu trouveras ci-dessous trois exemples de plans de dissertation sur le roman afin de faire de toi un(e) véritable professionnel(le) de cet exercice !

La dissertation sur le roman : quelques conseils méthodologiques 

Comme un grand nombre d’exercices en français, la dissertation répond à différentes règles. Pour rédiger une (très !) bonne dissertation le jour de l’épreuve, nous te conseillons de prendre en compte les quelques conseils ci-dessous : 

  • Surligner les mots-clés  avec un code couleur.
  • Noter , pour chaque mot-clé, tout ce à quoi ça nous fait penser (faire des rappels avec le code couleur) : en donner une définition (dans le contexte), des exemples, des synonymes, des antonymes, etc. En bref, tout ce qui te vient à l’esprit (ça peut toujours servir !).
  • Mettre en relation les termes et voir ce que ça donne : les points qui se recoupent, les divergences, les questions soulevées, etc.  De cette mise en relation des termes doivent apparaître les paradoxes.  
  • Bien penser à donner des exemples pour chaque argument et citer les exemples pour appuyer l’argumentation.

L’introduction de la dissertation sur le roman

L’introduction  est très importante dans une dissertation, car c’est ce par quoi va commencer le correcteur. Une bonne introduction annonce un bon devoir (et c’est exactement l’impression que tu veux donner à ton correcteur, non ?).

La structure de l’introduction

La structure de l’introduction suit une certaine logique, que tu retrouveras ci-dessous : 

  • Lorsque c’est possible, ne pas hésiter à démarrer ton introduction avec une accroche qui présentera les différents éléments de l’argumentation (exemple : dans une dissertation sur l’héroïsme du héros de roman, une accroche sur Quasimodo, le héros du roman Notre-Dame de Paris de Victor Hugo, permet de remettre en question l’idée de l’héroïsme et de la beauté du héros de roman).
  • Énoncer le sujet tel qu’il est donné.
  • Définir les mots-clés du sujet (être concis) en en donnant différents sens. Les mettre rapidement en relation pour faire émerger le(s) paradoxe(s).

Les deux derniers points de l’introduction doivent être dédiés à l’annonce de la problématique et du plan de la dissertation.

La structure de la dissertation

I. La réponse la plus évidente à la question / affirmation posée, ce que l’on répondrait instinctivement et qui peut être appuyé par des éléments que l’on a notés sur le brouillon.

II. Le(s) paradoxe(s) , les éléments qui posent problème, il peut être intéressant de rebondir sur les premiers arguments avancés en première partie pour adopter un autre point de vue et mettre en évidence leur aspect problématique et les paradoxes soulevés. Ne pas se contredire tout de même.

III. Essayer de dépasser le(s) paradoxe(s) donnés en deuxième partie, ne pas rester bloqué(e) dans une impasse. Plusieurs possibilités s’offrent à toi : développer, sur un sens secondaire, un terme clé pour adopter un autre filtre d’analyse, étudier la position d’un acteur secondaire dans l’énoncé, jouer sur le pluriel/singulier etc. Une partie en général très personnelle, faite sur mesure par rapport à l’objet d’étude et au sujet qui rédige l’analyse.

La structure de chaque partie

I. L’argument résumé en une ou deux phrases. 

II. Développement de l’argumentation.

III. Appui de l’argument grâce à un exemple et une/des citations

IV. Une petite phrase conclusive sur l’argument développé et sur l’exemple pris.

Remarques plus spécifiques : bien penser à s’aider des différents sens des mots clefs pour avancer dans l’argumentation et la structurer, utiliser des mots de liaison (quelques exemples : tout d’abord, ensuite, enfin, toutefois, cependant, en revanche, de plus, de même, etc.) afin de structurer la dissertation, d’être bien clair et rigoureux dans la démonstration.

Nous avons choisi ces trois sujets de dissertation sur le roman, car ils traitent de trois éléments majeurs en littérature romanesque : le romancier, le personnage de roman et le lecteur.

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Sujet de dissertation :   Pour apprécier un roman, le lecteur doit-il s’identifier au personnage principal et partager ses sentiments ?

En premier lieu, nous te conseillons de faire une analyse rapide des mots-clés de ton sujet.

Apprécier : estimer quelque chose, lui reconnaître une valeur et des qualités, aimer, goûter, juger de la valeur de quelqu’un ou de quelque chose (apprécier des meubles différemment) et évaluer approximativement une chose mesurable (apprécier une distance).

Antonyme : ne pas aimer, détester.

Roman : ici fais surtout référence à l’objet matériel, au livre que l’on a en main. Une œuvre romanesque (exemple : Notre-Dame de Paris , Victor Hugo), caractérisée par un récit, une narration avec des personnages et une ou plusieurs intrigues. Dans le cadre d’une dissertation sur le roman, il est primordial de savoir précisément à quoi renvoie le terme roman.

Lecteur : l’acteur du pôle de la lecture, celui qui fait d’une certaine manière face à l’écrivain par le biais du livre. L’acteur qui a accès à l’œuvre écrite, qui rencontre dans la lecture les personnages et leurs histoires.

S’identifier : d evenir identique à une autre personne ou chose, adhérer à une idée ou chose (s’identifier à un groupe), chercher à ressembler à une autre personne et penser être identique (s’identifier à ses parents).

Antonyme : se sentir différent, se différencier.

Personnage principal : le protagoniste du roman, le personnage central de l’œuvre que le lecteur rencontre le plus dans la lecture. C’est en général le personnage sur lequel le lecteur a le plus d’informations et dont on connaît les actions, les états d’âme et les émotions.

Partager : posséder quelque chose avec une ou plusieurs personnes (partager le pouvoir), diviser quelque chose en plusieurs parties (partager un gâteau) et les répartir entre plusieurs acteurs. Deux types de relation : d’union ou de division.

Sentiments : état affectif complexe et durable lié à des émotions ou des représentations, le sentiment amoureux en littérature, un penchant bon ou mauvais (les sentiments nobles), un opinion ou avis sur quelque chose (partagez-vous mon sentiment à ce sujet ?), une connaissance plus ou moins claire et immédiate (j’ai le sentiment que…). À la fois émotionnel, irraisonné et raisonnable, interne au sujet. Va avec la notion de partage.

Ensuite, tu peux t’interroger sur les notions que nous avons vues un peu plus haut :

Évidence : dans la mesure où le lecteur accède au roman à travers ses personnages, et notamment son personnage principal, et où il s’investit émotionnellement dans le récit grâce aux expériences, émotions et pensées du protagoniste, nous pouvons affirmer que le lecteur doit s’identifier au personnage principal et partager ses sentiments pour apprécier un roman.

Paradoxes : cependant, le raisonnement à l’œuvre lors de l’appréciation d’une œuvre implique-t-il toujours une identification émotionnelle au protagoniste? De plus, les personnages principaux étant complexes et divers, peut-on toujours partager leurs sentiments? De manière générale, peut-on vraiment réduire l’appréciation d’une œuvre à l’identification sentimentale du lecteur au personnage principal ?

Dépassement des paradoxes : finalement, peut-être que la clef de l’appréciation émotionnelle d’une œuvre est la tentative d’identification du lecteur au personnage principal et de partage des sentiments. C’est une démarche qui semble automatique de la part du lecteur, un effort constant.

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Le plan de la dissertation

I. Dans la mesure où le lecteur accède au roman à travers ses personnages, et notamment son personnage principal, et où il s’investit émotionnellement dans le récit grâce aux expériences, émotions et pensées du protagoniste, nous pouvons affirmer que le lecteur doit s’identifier au personnage principal et partager ses sentiments pour apprécier un roman.

I.1. La première rencontre du lecteur avec l’œuvre est sentimentale : il lui faut donc s’identifier au personnage principal et partager ses sentiments s’il veut accrocher avec l’œuvre. Exemple : Aurélien, Aragon. Le protagoniste, aussi narrateur personnage du roman, a des sentiments et des émotions très fortes que le lecteur ressent et partage. C’est notamment le cas pour les sentiments amoureux qu’il voue à Bérénice. Le fait qu’ils soient largement exprimés dans le texte permet au lecteur de s’identifier au personnage, de se sentir proche de lui et d’entrer dans un œuvre qu’il apprécie.

I.2. Le sens “aimer” du verbe apprécier : pour aimer une œuvre, le lecteur doit pouvoir s’identifier au personnage principal, se sentir proche de lui et l’aimer donc partager ses sentiments. Exemple : le personnage de Quasimodo dans Notre-Dame de Paris de Victor Hugo. La puissance des sentiments de Quasimodo, montrés par une narration aux registres pathétique et épique et par l’alternance entre la focalisation interne et externe, touche le lecteur et malgré la difformité caractéristique du personnage (bossu) il s’identifie à celui-ci. Le lecteur se sent proche de Quasimodo lorsqu’il observe Esmeralda avec admiration et douceur, lorsqu’il la sauve de la pendaison et la cache dans la cathédrale de Notre-Dame de Paris alors qu’il est repoussé par celle qu’il aime, lorsqu’il la cherche partout dans la nuit où elle sera pendue et assiste impuissant à sa mort… La force de ses sentiments, tant heureux que tristes, touche le lecteur et crée un lien entre le personnage et lui. Le lecteur apprécie le roman parce qu’il aime Quasimodo et se sent émotionnellement proche de lui.

I.3. La distance entre le lecteur et l’œuvre : il est nécessaire pour pouvoir totalement entrer dans l’histoire de s’identifier au personnage principal, d’être proche de lui. Cela va avec le premier sens du verbe “s’identifier”, devenir identique. Exemple : Le Rouge et le Noir , Stendhal (1972). Le lecteur actuel, qui n’a pas connu l’époque dans laquelle a lieu la narration, entre dans l’histoire en partie grâce à son identification au personnage de Julien Sorel. Ce jeune homme, amoureux d’une femme plus âgée qui semble inaccessible, touche le lecteur par la force et la jeunesse de ses sentiments. L’amour et le désir étant des sentiments communs à tous les êtres humains, le lecteur s’identifie évidemment au personnage principal. C’est ce qui lui permet d’entrer dans le récit, dans l’intrigue.

II. Cependant, peut-on vraiment réduire l’appréciation d’une œuvre à l’identification sentimentale du lecteur au personnage principal et au partage des mêmes sentiments ?

II.1. Le second sens du verbe apprécier : la raison est aussi importante dans l’appréciation d’une œuvre, dans son évaluation. L’aspect sentimental n’est pas nécessaire pour évaluer une œuvre. Exemple : Jacques le Fataliste et son maître , Diderot (1973). Dans le cadre d’une appréciation définie comme jugement, la complexité technique du roman est le critère d’évaluation. Le lecteur apprécie ce roman, car il est d’une complexité intrigante et intéressante. Il le juge bon, car raisonnablement, c’est une prouesse technique. Dans ce cas, la raison est suffisante pour apprécier un roman.

II.2. La différence de caractère entre le lecteur et le personnage principal du roman peut engendrer la curiosité du lecteur : il n’est pas toujours nécessaire de s’identifier au personnage principal pour apprécier une œuvre. Exemple : L’étranger de Camus. Le personnage principal de ce roman, antipathique et perturbant pour le lecteur, le surprend et va être une source de curiosité. Cette originalité de l’œuvre va être le critère d’appréciation du lecteur. Il n’a parfois pas besoin de s’identifier au personnage principal ou de partager ses sentiments pour apprécier un roman.

II.3 . La figure de l’anti-héros qui ressent des sentiments destinés à choquer et à dégoûter le lecteur, donc à piquer sa curiosité : partager les sentiments du personnage principal n’est pas toujours obligatoire pour apprécier une œuvre. Exemple :   Les Bienveillantes, Jonathan Littell. Le personnage principal prend du plaisir en observant une exécution et est acteur dans le processus d’extermination des juifs par les nazis. Il apparaît détestable aux yeux du lecteur, ses actions et pensées le choquent. Dans ces cas-là, le dégoût est la source d’intérêt du lecteur. Il ne s’identifie pas au personnage principal ni ne partage ses sentiments, le dégoût et le mépris qu’il lui porte sont ce qui lui font apprécier le roman.

III. Finalement, peut-être que la clef de l’appréciation émotionnelle d’une œuvre est la tentative d’identification du lecteur au personnage principal et de partage des sentiments. C’est une démarche qui semble automatique de la part du lecteur, un effort constant.

III.1. La différence de caractère entre le personnage principal et le lecteur engendre un désir de compréhension de la part du second acteur : même lorsque le personnage principal présente de nombreuses différences avec le lecteur, la démarche la plus naturelle de la part de celui-ci est le désir de compréhension. Le lecteur essaye constamment de comprendre le personnage de roman, c’est une manière de s’identifier à lui, car il tente de se mettre à sa place. Et c’est une démarche qui suscite l’appréciation du lecteur. Exemple : Madame Bovary , Flaubert. Le personnage principal est une femme qui, épouse d’un officier de santé et vivant en pleine campagne, rêve d’une vie noble et trépidante très loin de ce cadre de vie. Ses rêveries constantes, inspirées des romans à l’eau de rose, en font un personnage très particulier. Néanmoins, le lecteur va instinctivement tenter de comprendre pourquoi elle prend des amants et pourquoi elle s’échappe dans un monde imaginaire où elle se rêve en princesse de Cour. Malgré la différence de caractère entre le personnage principal et le lecteur, cette démarche de compréhension permet l’appréciation de l’œuvre.

III.2. Tout sentiment du personnage principal peut essayer d’être compris par le lecteur : partager les sentiments du personnage principal de manière immédiate n’est pas toujours nécessaire pour apprécier un roman, la tentative de compréhension est une autre voie d’appréciation des œuvres. Naturellement, le lecteur va tenter de comprendre les raisons qui poussent le personnage à avoir des sentiments qu’il ne partage pas. Il se met dans la peau du personnage et peut parfois parvenir à partager des sentiments qui lui étaient extérieurs dans un premier temps. Exemple : Notre-Dame de Paris , Victor Hugo . Le personnage de Claude Frollo, dont l’attitude par rapport à Esmeralda est très violente et inconstante, présente de grandes différences de caractère avec un lecteur lambda. Celui-ci peut avoir des difficultés à comprendre pourquoi Claude sabote les interventions publiques d’Esmeralda et organise la mise à mort de celle qu’il aime. Mais ce qui va permettre au lecteur d’apprécier l’œuvre est sa démarche de tentative de compréhension des actions de Claude : ce personnage frustré, rongé par le désir et possessif, fait tout pour ne pas céder à ses pulsions et contrôler la situation. Face à une femme qui l’attire et qui repousse ses avances, il l’éloigne et fait en sorte que personne d’autre que lui ne l’ait. Cette compréhension acquise, le lecteur apprécie le roman.

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La conclusion

Revenir chronologiquement sur les éléments majeurs de l’analyse de la dissertation sur le roman. Si possible, terminer avec une ouverture sur une possibilité non explorée dans l’analyse.

Les éléments à évoquer : pour aimer une œuvre, il semble tout d’abord évident que le lecteur doive s’identifier au personnage principal et partager ses sentiments. C’est une manière d’entrer dans l’œuvre, d’accrocher avec elle. Cependant, l’appréciation d’une œuvre par le lecteur ne nécessite pas toujours de satisfaire ces critères. La raison et la curiosité suscitée par la différence sont d’autres critères d’appréciation d’une œuvre. Enfin, ce qui compte peut-être le plus pour l’appréciation d’une œuvre est la démarche de tentative de compréhension, d’identification et de partage des sentiments du personnage principal de la part du lecteur.

Sujet de dissertation : Le roman doit-il toujours représenter le monde tel qu’il est ?

Roman : tant l’objet matériel (le livre) que le genre romanesque. Comme dit précédemment, dans le cadre d’une dissertation sur le roman, il est primordial de définir ce terme.

Doit : le verbe devoir, une obligation, un devoir, une convention ou un sentiment de devoir.

Toujours : sans cesse, sans exception.

Représenter … tel qu’il est : dessiner à l’identique, re-présenter = présenter de nouveau donc recréer, redessiner.

Monde : le monde réel, l’espace dans lequel l’humanité vit. Ce qui nous entoure, tant la Terre que le cosmos.

Évidence : dans le sens où le roman est par nature fictif, c’est-à-dire un lieu d’invention et de création d’un monde à partir de ce que nous connaissons,il semble difficile d’affirmer que le roman doit toujours représenter le monde tel qu’il est. Il façonne un monde nouveau né de ses expériences, connaissances et idées.

Paradoxes : cependant, une écriture déconnectée du monde présente le risque de ne plus le représenter du tout. Le “poète dans sa tour d’ivoire” qui représente un monde trop inconnu pour le lecteur prend le risque de ne plus réussir à communiquer avec son lecteur.

Dépassement des paradoxes : finalement, afin de représenter au mieux le monde et de transmettre quelque chose au lecteur, le roman doit peut-être associer le réalisme, la représentation telle quelle et la fiction ; et choisir le bon moment pour adopter un style ou un autre.

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I. Dans le sens où le roman est par nature fictif, c’est-à-dire un lieu d’invention et de création d’un monde à partir de ce que nous connaissons, il semble difficile d’affirmer que le roman doit toujours représenter le monde tel qu’il est. Il façonne un monde nouveau né de ses expériences, connaissances et idées.

I.1. La nature fictive du roman : le genre romanesque est caractérisé par la fiction narratologique donc par la création d’une version “fausse” du monde qui nous entoure. Par nature, le roman ne doit donc pas représenter le monde tel qu’il est. C’est un exercice de style. Exemple : Flaubert, extrait de sa lettre à Louise Colet (16 janvier 1852) : “ce que je voudrais faire, c’est un livre sur rien, un livre sans attache extérieure, qui se tiendrait de lui-même par la force de son style.”

I.2. La grande part d’invention dans le travail d’écriture d’un roman, le verbe re-présenter : l’écriture d’un roman implique une grande part d’invention de la part du romancier, il crée un univers fictif tant à partir de ses expériences réelles que de ses idées. Les romanciers revendiquent ceci, c’est une démarche caractéristique de l’écriture romanesque. Le roman ne doit donc pas, par nature, toujours représente le monde tel qu’il est. Exemple : Fiction et diction , Gérard Genette. Ce spécialiste du roman insiste sur son caractère fictionnel.

I.3. La liberté des romanciers dans le choix de la part de fiction et de réalité : les romanciers revendiquent une certaine liberté quant à leur travail d’écriture, ils sont libres de choisir la part de fiction dans l’élaboration du monde fictif. Le devoir de toujours représenter le monde tel qu’il est est plutôt celui de l’historien.  Exemple : La fiction et les faits , Antony Beevor. Il distingue le romancier et l’historien par le recours à la fiction ou aux faits.

II. Cependant, une écriture déconnectée du monde présente le risque de ne plus le représenter du tout. Le romancier “dans sa tour d’ivoire” qui représente un monde trop inconnu pour le lecteur prend le risque de ne plus réussir à communiquer avec son lecteur.

II.1. La difficulté de lecture et de compréhension d’un roman qui représente un monde très différent du lecteur : une œuvre qui représente un monde totalement inconnu, abstrait et parfois absurde pour le lecteur présente des difficultés de lecture et risque d’être incomprise par le lecteur. Un écart trop grand entre le monde réel et la manière dont il est représenté dans le roman peut ainsi engendrer une œuvre qui ne représente rien pour le lecteur. Exemple : critiques faites au surréalime et au symbolisme, et à des auteurs comme André Breton ou Mallarmé. Leurs œuvres sont qualifiées d’hermétiques, donc incompréhensibles et illisibles (exemple : Nadja, Breton).

II.2. Le risque d’une écriture élitiste, hautaine, car déconnectée du monde réel : un reproche possible à un roman qui ne représente pas le monde tel qu’il est sa déconnexion avec la réalité du peuple. C’est le reproche qui est fait au “poète dans sa tour d’ivoire” qui surplombe le monde, la réalité quotidienne et ne représente pas le monde dans ses œuvres.  Exemple : Théophile Gautier revendique cette position dans la préface d’ Albertus (1852), “L’auteur du présent livre n’a vu du monde que ce que l’on voit par la fenêtre, et il n’a pas envie d’en voir davantage.”

III. Finalement, afin de représenter au mieux le monde et de transmettre quelque chose au lecteur, le roman doit peut-être associer le réalisme, la représentation telle quelle et la fiction ; et choisir le bon moment pour adopter un style ou un autre.

III.1. Bien répartir la part de fiction et de représentation du monde tel quel afin de donner plus de vraisemblance au roman. Parfois, mélanger la représentation du monde et l’élaboration fictionnelle peut donner plus de réalité au monde représenté. La fiction comme complément du réel, lorsqu’elle est bien dosée, donne de la vraisemblance au monde du roman. Exemple : Notre-Dame de Paris , Victor Hugo (1831) : la représentation de la Cour des Miracles dans le chapitre de “La Cruche Cassée”. Cet espace, peuplé par des brigands et des éclopés, est une légende parisienne. Les livres historiques disent qu’elle a existé, mais elle n’apparaît sur aucune carte topographique de Paris de l’époque. Or Victor Hugo en fait un espace central du roman, perdu au milieu des ruelles, fantastique, effrayant et parodique. Il lui donne une réalité dans le roman. Et ceci donne un caractère vraisemblable au Paris représenté dans la narration.

III.2. Choisir le bon moment pour représenter le monde tel quel ou au contraire avoir recours à la fiction : afin de représenter au mieux le monde et de lui donner un caractère réel et vraisemblable dans le récit, l’auteur doit choisir sa posture selon le moment. Exemple : Notre-Dame de Paris , Victor Hugo (1831). De nombreux éléments sont des faits historiques, mais ces éléments côtoient les élaborations fictionnelles. Victor Hugo choisit avec ingéniosité quand représenter le monde tel qu’il est et avoir recours à la fiction. Par exemple, les chapitres centrés sur l’architecture de Paris (“Paris à vol d’oiseau”, “Notre-Dame de Paris”) décrivent presque historiquement le monde représenté. Les détails architecturaux sont nombreux et il peint le Paris de son époque. Mais d’autres chapitres plus fictionnels quant au monde (L’élection de Quasimodo comme pape des fous au Livre I par exemple) nous ramènent à la définition même du roman et aux intrigues du roman. La scène où Quasimodo est élu enrichit le personnage principal du roman, annonce son importance future autant qu’elle présente une tradition du peuple de Paris. Ce passage donne de la vraisemblance au roman et fait avancer l’intrigue. Victor Hugo, en alternant entre la représentation réelle du monde et l’élaboration fictionnelle, construit un monde vraisemblable et convaincant pour le lecteur.

Les points à aborder :  par nature, le roman ne tend pas à toujours représenter le monde tel qu’il est. Pourtant, une distance trop grande entre le monde et la représentation romanesque peut comporter des risques tels que l’incompréhension et le reproche d’orgueil. Finalement, le roman doit peut-être associer la représentation calquée du monde et la fiction pour créer un monde vraisemblable et convaincant.

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Sujet de dissertation : Dans quelle mesure le personnage de roman donne-t-il au lecteur un accès à la complexité de l’âme humaine ?

Attention : les sujets de dissertation sur le roman du type “dans quelle mesure” sont spécifiques et n’appellent pas une réponse du type oui / non. La manière la plus facile de traiter ce type de sujet est de structurer le plan avec les différents sens de “dans quelle mesure” : Comment ? À quel point ? Dans quelles conditions ?  (le sens des questions peut être inversé pour traiter au mieux le sujet)

Personnage de roman : le personnage créé par l’auteur au sein de son roman, le protagoniste du roman.

Donne … un accès : donne au lecteur une voie d’accès à quelque chose, un filtre de compréhension de quelque chose.

Lecteur : l’acteur du pôle de la lecture, celui qui lit l’œuvre.

Complexité de l’âme humaine : l e caractère complexe de l’âme humaine, ce qui la rend difficile à saisir et à rendre. La complexité va avec la diversité, l’entrelacement de différents éléments et la difficulté d’intelligibilité.

Comment : dans la mesure où le personnage de roman est un être humain dont les pensées, les sentiments et les émotions parfois contradictoires sont donnés au lecteur, il donne un accès à la complexité de l’âme humaine à celui qui lit. Le recours au narrateur personnage, aux différents types de discours et à la description sont des moyens littéraires  majeurs pour donner au lecteur un accès à la complexité de l’âme humaine.

À quel point : Il faut néanmoins nuancer l’affirmation catégorique selon laquelle le personnage de roman donnerait au lecteur un accès à la complexité de l’âme humaine. Les personnages de romans archétypiques sans réelle profondeur ainsi que ceux dont on ne connaît que très peu de choses ne donnent pas réellement au lecteur un accès à la complexité de l’âme humaine. Il y a une mesure à ce processus.

Dans quelles conditions : afin de dépasser cette impasse, nous pouvons nous demander quels personnages de romans donnent un accès à la complexité de l’âme humaine. (Une typologie est toujours appréciée dans une dissertation).  

I. Quels sont les moyens utilisés pour que le personnage de roman donne au lecteur un accès à la complexité de l’âme humaine ?

I.1. Le narrateur personnage : la focalisation interne donne au lecteur un accès aux pensées, réflexions et émotions du personnage de roman. Étant généralement un personnage complexe en proie à des doutes, des émotions contradictoires ou des pensées problématiques, son âme reflète la complexité de l’âme humaine. Y avoir accès nous donne donc un accès à la complexité de l’âme humaine. Exemple : Les Années , Annie Ernaux (2008). Le narrateur personnage représenté par le pronom “on” (autobiographie déguisée d’Annie Ernaux) raconte sa vie de femme dans les années 1960 en évoquant des émotions fortes et contrastées. Le fait qu’Annie Ernaux raconte ses expériences, émotions et épreuves à la première personne du pluriel nous donne accès à la complexité de son âme, et donc à la complexité de l’âme humaine.

I.2. Le flux de conscience : ce procédé littéraire qui consiste à inscrire dans le texte le flux de pensées d’un personnage sans le structurer, laissant l’âme s’exprimer librement, reflète parfaitement la manière complexe dont fonctionne le flux de pensées des hommes. Ce type de discours permet au personnage de roman de donner au lecteur un accès à la complexité de l’âme humaine. Exemple : Mrs Dalloway, Virginia Woolf (1925). Ce roman, caractérisé par le récit à la première personne et le flux de conscience de Mrs Dalloway (narratrice), offre au lecteur un accès à la complexité de l’âme humaine à travers son personnage principal. Ses perpétuelles hésitations, digressions et évolutions, données grâce au procédé d flux de conscience, reflètent le fonctionnement de l’être humain. De même que Mrs Dalloway, nos pensées et décisions s’entremêlent à chaque instant.

I.3. Le portrait détaillé : la construction détaillée du portrait d’un personnage de roman donne un accès à la complexité de l’âme humaine. Le portrait détaillé d’un personnage est une description dans laquelle apparaissent l’histoire complexe de sa vie, ses sentiments vis-à-vis de son entourage et du monde ou même ses idées dans divers domaines comme la manière de vivre, la philosophie ou la société. Ce portrait pourrait tout à fait être celui d’un homme ou d’une femme du monde réel que l’on connaît. Ce portrait, applicable tant au personnage de roman qu’à l’homme réel, est donc un moyen littéraire essentiel pour donner au lecteur un accès à la complexité de l’âme humaine. Exemple : Le personnage de Claude Frollo dans Notre-Dame de Paris de Victor Hugo. C’est un archidiacre pour qui le respect des lois morales et religieuses est essentiel. Il est bon avec son frère et Quasimodo, enfant abandonné qu’il a adopté. Mais il est aussi rongé par le désir et la jalousie, ce qui l’amène à maltraiter Esmeralda (dont il est amoureux), à tenter de tuer le chevalier Phoebus (par jalousie) et à prendre ses distances par rapport à son protégé Quasimodo. Son trouble est intense, comme le montre le chapitre où il déambule dans Paris et ne fait que tourner en rond. Le portrait très complet qui en est donné donne au lecteur un accès à la complexité de l’âme humaine.

II. À quel point le personnage de roman donne au lecteur un accès à la complexité de l’âme humaine ?

II.1. Les personnages de romans archétypiques construits dans une réelle profondeur, existent par leur apparence et non par la complexité de leur âme : parfois, les auteurs choisissent de construire de personnages archétypiques afin qu’ils représentent une certaine classe sociale, une attitude ou un type de personnes de la société. Ces personnages sont caractérisés par une existence apparente et des traits forcés. L’auteur leur donne peu de profondeur. Leur rôle n’est pas de donner un accès à la complexité de l’âme humaine, mais bien de représenter artificiellement un type de personnes. Exemple : L’éducation sentimentale , Flaubert. Le personnage principal est le héros romantique par excellence, tant par son physique que par son caractère sensible et ses activités préférées (la contemplation, l’observation). Il est l’archétype du héros romantique. La scène où les deux amants sont sur une barque et entonnent des vers est une caricature de l’entretien amoureux. La fonction de ce personnage n’est donc pas de donner accès à la complexité de l’âme humaine, il représente un genre dans le cadre d’une caricature.

II.2. Le narrateur omniscient et les descriptions peu détaillées associés au personnage de roman ne permettent pas au lecteur d’avoir un accès à la complexité de l’âme humaine : le discours peut instaurer une distance entre le personnage de roman et le lecteur, ce qui complique l’accès à la complexité de l’âme humaine. Les outils majeurs de cette mise à distance sont le narrateur omniscient et les descriptions très superficielles. Exemple : Le personnage de Bérénice dans Aurélien , d’Aragon. Ce personnage féminin est présenté au lecteur par le biais du regard d’Aurélien, nous ne connaissons pas ses pensées et Aurélien en donne des descriptions principalement corporelles. Sans une focalisation interne de Bérénice et des descriptions développées de ses états d’âme, ce personnage ne permet pas au lecteur de saisir pas la complexité de l’âme humaine.

III. Finalement dans cette dissertation, quel personnage de roman donne au lecteur un accès à la complexité de l’âme humaine ?

III.1. Le personnage de roman torturé par des sentiments forts et contradictoires : ce type de personnage donne au lecteur un accès à la complexité de l’âme humaine, car les sentiments contradictoires qui le traversent sont aussi ceux du lecteur. Cette situation de trouble peut aussi bien toucher le personnage que le lecteur. Exemple : Le personnage masculin du chevalier des Grieux dans Manon Lescaut, de l’Abbé Prévost. Ce personnage est amoureux de Manon Lescaut, une jeune femme inconstante qui après avoir vécu une histoire d’amour avec le jeune homme va le tromper, le quitter et lui demander de l’argent. Celui-ci, tiraillé entre l’amour qu’il lui porte et la méfiance, la rancœur et la douleur, est sujet à des fortes émotions contradictoires. Les moments où il lui déclare un amour inconditionnel côtoient ceux où il affirme la détester. Or cette cohabitation de l’amour et de la haine est caractéristique de l’être humain amoureux tantôt approuvé, tantôt repoussé par celle qu’il aime. Ce personnage torturé donne donc accès à la complexité des sentiments humains.

III.2. Le personnage de roman vraisemblable : un personnage de roman qui ressemble aux êtres humains dans son fonctionnement, ses actions et ses sentiments donne accès à la complexité de l’âme humaine, car il en est le reflet. Sa grande ressemblance avec le genre humain en fait un personnage particulièrement efficace dans l’accès à une âme humaine complexe. Exemple : Germinal , Zola (roman réaliste). Les personnages de ce roman (Gervaise, son fils et les mineurs principalement) sont représentatifs de la vie liée à la lutte des classes. Leurs états d’âme, leurs actions ainsi que leurs décisions sont les reflets du genre humain dans le cadre d’une situation d’affrontement des différentes classes sociales.

III.3. L’anti-héros : l’anti-héros, de prime abord très différent du lecteur, peut aussi lui donner un accès à la complexité de l’âme humaine, car il représente la face cachée de l’homme. Cette face, que tous les êtres humains connaissent sans vouloir y penser, est ce qui fait que l’homme est homme. La cohabitation de qualités et de défauts constitue la complexité de l’âme humaine. Ainsi, un anti-héros laid, mauvais, avare ou arrogant donne au lecteur un accès à la face sombre de l’homme. Exemple : Le portrait de Dorian Gray, Dorian Gray. Le personnage principal de ce roman, rongé par le désir de pouvoir et de beauté, va devenir cruel et indifférent à ceux qui l’entourent. Cet égoïsme extrême, cette soif de pouvoir et de perfection sont des traits sombres de l’humain. Ce personnage, par son renoncement à la morale et sa chute dans la recherche de la perfection, reflète la tentation de la noirceur, de l’immoralité et de l’égoïsme chez l’homme. Il donne accès à la face cachée de l’humanité, donc à sa complexité.

Lire aussi : Les mouvements littéraires et leurs caractéristiques

Revenir chronologiquement sur les éléments majeurs de l’analyse de la dissertation sur le roman. Si possible, terminer avec une ouverture sur une possibilité non explorée dans l’analyse de la dissertation sur le roman.

Les éléments à évoquer : d ans les cas où le personnage de roman est narrateur personnage, où ses pensées sont données telles quelles et où son portrait est très détaillé ; il donne au lecteur un accès à la complexité de l’âme humaine. Toutefois, il y a des limites à ce processus. Les personnages de romans typiques ou ceux dont le portrait peu détaillé est donné par un narrateur omniscient ne donnent pas forcément cette chance au lecteur. Finalement, une typologie du type de personnage de roman qui donne accès à la complexité de l’âme humaine donne une idée plus précise de la fonction de ce personnage. Le personnage de roman torturé, le personnage vraisemblable et l’anti-héros sont trois types de personnages qui donnent cet accès à la complexité humaine.

En plus de réussir une bonne dissertation sur le roman, grâce à cette fiche que tu viens de lire attentivement, nous t’invitons à découvrir nos conseils pour avoir 20/20 au baccalauréat de français !

Conseils pour réussir ta dissertation au baccalauréat de français 

Parce que toute l’équipe Au Futur souhaite que tu réussisses avec brio l’épreuve de la dissertation de français, voici quelques conseils que tu peux précieusement adopter pour avoir une méthodologie efficace : 

Faire un brouillon de qualité

On te conseille évidemment de faire un brouillon avant de commencer directement ta rédaction au propre. Pour faire un brouillon efficace, on a une technique infaillible : consacrer une feuille de brouillon par partie puis écrire uniquement sur le recto. Avec cette technique, tu as une vue d’ensemble sur tes idées.

Ne pas relire ta copie à la fin !

Eh oui, c’est un conseil qui peut te surprendre ! Toute ta scolarité, tu as dû entendre qu’il fallait consacrer 10 minutes de ton temps à la relecture. Seulement, on ne va pas se mentir, après quatre heures d’épreuves, la relecture, c’est vraiment pour faire « genre » : mis à part quelques fautes d’orthographe et quelques virgules, ton cerveau déjà bien fatigué n’est pas très efficace. C’est pourquoi, on te conseille plutôt de relire ta copie après chaque nouvelle sous-partie. Autrement dit, relire ta copie toutes les 10/15 minutes. Effectivement, cette technique est très efficace puisqu’elle te permet à la fois de suivre le « fil conducteur de ta copie » et de prévenir le possible hors-sujet. Cette relecture « partie par partie » te permet de gagner en efficacité. 

Soigner ta présentation

C’est essentiel pour être bien perçu par ton correcteur. En effet, ce dernier a un grand nombre de copies à corriger, il fatigue et surtout prend peine à bien relire des copies disgracieuses (calligraphie, truffés de fautes d’orthographe, bourrés d’Astérix, etc.), alors facilite-le et il t’en sera reconnaissant. Garde en tête que ta présentation est le « Code de la route de ta copie », alors suis des indications stylistiques pour que le correcteur comprenne ta copie. Tu peux alors par exemple : 

  • Faire un alinéa (sauter deux ou trois carreaux) à chaque début de paragraphe ;
  • sauter une ligne entre chaque sous-parties ;
  • Sauter deux lignes entre chaque partie ; 
  • Aérer ta copie, etc.

Rester simple et concis

N’oublie pas que tu restes un élève de terminale. Tu n’es ni poète, ni journaliste et encore moins romancier. C’est pourquoi, on te conseille de ne pas te lancer dans des phrases trop longues et complexes. Reste simple et factuel. Faire des courtes phrases : sujet / verbe / complément. Évidemment, les fautes d’orthographe, de grammaire et de syntaxe sont aussi à bannir.

Bac français 2024 : les œuvres au programme

Maintenant que tu en sais un peu plus sur la dissertation sur le roman, laisse-nous te rappeler les œuvres au programme du bac de français 2024. En d’autres termes, les œuvres sur lesquelles tu devras plancher au mois de juin prochain. 

Cette année encore, 12 ouvrages sont au programme divisés en 4 objets d’étude d’instincts.

La poésie du XIXe siècle au XXIe siècle 

  • Rimbaud, Cahier de Douai (aussi connu sous les titres Cahiers de Douai, « Recueil Demeny »  ou Recueil de Douai ), 22 poèmes, de « Première soirée » à « Ma Bohème (Fantaisie) » / parcours : émancipations créatrices.
  • Ponge, La rage de l’expression / parcours : dans l’atelier du poète.
  • Hélène Dorion, Mes forêts / parcours : la poésie, la nature, l’intime.

Le roman et le récit du Moyen Âge au XXIe siècle

  • Abbé Prévost, Manon Lescaut / parcours : personnages en marge, plaisirs du romanesque.
  • Balzac, La Peau de chagrin / parcours : les romans de l’énergie : création et destruction.
  • Colette, Sido suivi de Les Vrilles de la vigne / parcours : la célébration du monde.

Le théâtre du XVIIe siècle au XXIe siècle

  • Molière, Le Malade imaginaire / parcours : spectacle et comédie.
  • Marivaux, Les Fausses Confidences / parcours : théâtre et stratagème.
  • Jean-Luc Lagarce, Juste la fin du monde / parcours : crise personnelle, crise familiale.

La littérature d’idées du XVIe siècle au XVIIIe siècle

  • Rabelais, Gargantua / parcours : rire et savoir.
  • La Bruyère, Les Caractères , livres V à X / parcours : la comédie sociale.
  • Olympe de Gouges, Déclaration des droits de la femme et de la citoyenne   (du « préambule » au « postambule ») / parcours : écrire et combattre pour l’égalité.

Lire aussi :  Bac français 2024 : les œuvres au programme

Calendrier 2024 : Les dates du bac de français

Tu veux connaître les dates des épreuves anticipées de Français cette année ? Eh bien figure-toi que tu es au bon endroit !  Voici un petit récapitulatif des dates importantes à retenir pour le bac de français en 2024 !

  • Épreuve écrite : vendredi 14 juin 2024 de 8h à 12h 
  • Épreuve orale : à partir du 24 juin jusqu’au 5 juillet.

Si tu ne connais pas encore la date exacte de ta convocation pour l’épreuve orale, ne t’inquiète pas. Tu devrais bientôt la recevoir ! Elle te précisera la date et le créneau horaire de ton passage.  Cependant, la situation est un peu différente comparé au Grand oral. pour ton épreuve oral, tu ne sais pas précisément à quelle heure tu es convoqué(e). On t’indiquera seulement si tu passes le matin ou l’après-midi, et le jour même, tu découvriras l’ordre de passage des candidats convoqués simultanément.

En d’autres termes, tu pourrais être appelé(e) le matin et ne passer qu’en troisième ou quatrième position, te faisant ainsi passer vers 11 heures après avoir attendu depuis 8 heures. C’est une réalité inévitable du baccalauréat de français, mais essaie de voir cela comme un avantage. Si tu passes en premier, tu en auras fini rapidement, et si tu passes en dernier, tu disposeras de plus de temps pour réviser tes fiches.

Lire aussi :  Les dates du bac de français 2024

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Introduction

Romain Gary écrit : « Le roman, c’est la fraternité : on se met dans la peau des autres ». En effet, la lecture d’un roman permet au lecteur de sortir de sa sphère individuelle et de se projeter vers les autres en s’immergeant dans la vie et les pensées de personnages fictifs. En éprouvant de la compassion pour ces derniers ou en s’identifiant à eux, le lecteur vit une expérience de fraternité et se frotte à l’altérité. S’il est vrai que le roman a pour fonction de permettre au lecteur de se mettre dans la peau des autres et de comprendre leur vie (I), nous verrons aussi que le roman est un instrument de distanciation avec les autres (II). Mais le roman ne serait-il pas finalement un moyen de s’évader de soimême et des autres ? (III)

I – Le roman permet de se mettre dans la peau de quelqu’un d’autre et de comprendre sa vie

A – L’auteur et le lecteur se mettent dans la peau du personnage en adoptant son point de vue Exemple

– Mémoires d’Hadrien, Marguerite Yourcenar : Ce roman est présenté comme une lettre de l’Empereur Hadrien à son successeur Marc-Aurèle. Par ce procédé, Marguerite Yourcenar nous fait entrer dans les pensées intimes de l’Empereur Hadrien qui livre les ressorts de son âme et nous permet de comprendre sa vision des choses.

– Marguerite Yourcenar a fait de longues recherches pour se mettre dans la peau de son personnage. Elle confie dans ses notes « L’une des meilleures manières de recréer la pensée d’un homme : reconstituer sa bibliothèque. »

B – Le lecteur se met dans la peau d’un personnage de roman en s’identifiant à lui

– Le processus d’identification aux personnages de roman permet d’approfondir l’expérience de l’altérité.

– Mémoires d’Hadrien, Marguerite Yourcenar : ce roman parcourt toute la vie d’Hadrien : sa jeunesse, sa formation, son ascension politique, l’exercice du pouvoir et l’approche de la mort. Le lecteur suit pas-à-pas le destin du personnage et découvre ses pensées. Il peut s’identifier à lui. – La compassion que le lecteur peut éprouver à l’égard d’un personnage lui permet d’expérimenter le sentiment de fraternité.

– Madame Bovary, Flaubert : Emma Bovary est une jeune femme ordinaire, rêveuse, qui croit au Prince Charmant des romans historiques et sentimentaux. Incapable de s’adapter à la vie plate et prosaïque que lui offre son mari Charles, elle souffre, prend des amants et s’endette. Le lecteur éprouve de la compassion et donc de la fraternité pour elle.

C – Le roman est un miroir de la vie sociale qui permet de comprendre la vie des autres

– Le roman réaliste fait une description objective et précise de la vie des autres et nous permet ainsi de mieux comprendre ce qu’ils vivent.

– Germinal, Zola : Emile Zola décrit avec précision les conditions de la vie ouvrière dans les mines du Nord. Les registre tragique et épique dans ce roman suscitent l’empathie et l’admiration pour les ouvriers, créant un sentiment de fraternité avec les personnages.

II – Le roman peut aussi nous distancier des autres

A – La mise à distance par l’ironie – Quand l’auteur se montre ironique vis à vis de son personnage, il nous invite à porter un regard distancié sur ce personnage. Cette ironie crée alors une complicité entre l’auteur et le lecteur, aux dépens du personnage.

Exemple : – La Chartreuse de Parme, Stendhal : Stendhal fait preuve d’une ironie affectueuse envers Fabrice Del Dongo. Emprisonné, Fabrice est émerveillé par la vue de sa cellule d’où il aperçoit Clélia dont il est amoureux. Stendhal commente ironiquement : « Notre héros se laissait charmer par les douceurs de la prison ». Il nous invite à une mise à distance avec le personnage, créant une complicité entre le narrateur et le lecteur.

B – La mise à distance par l’observation

– Pour les écrivains naturalistes, le roman est comme un laboratoire d’expérimentation scientifique qui permet de comprendre les lois qui régissent la vie humaine et la vie sociale. Le lecteur est alors un observateur.

Exemple : – Bel-Ami, Maupassant : Georges Duroy est un anti-héros médiocre, un arriviste sans scrupule qui utilise les femmes pour gravir les échelons de la société. Son ascension sociale reflète les mœurs de la société parisienne à la fin du XIXème siècle. Le lecteur ne fraternise pas avec Georges Duroy, personnage méprisable, mais il observe la société parisienne et le monde de la presse au XIXème siècle.

C – Le roman est un instrument de la connaissance de soi

– Bouvard et Pécuchet, Flaubert : les deux personnages éponymes s’expriment à travers des expressions banales qui soulignent nos préjugés. Flaubert nous invite, à travers ses personnages de fiction (c’est à dire les autres), à mieux nous connaître et à nous regarder avec un esprit critique. – Lettres Persanes, Montesquieu : Les deux persans Usbek et Rica portent un regard faussement naïf sur l’Europe pour faire ressortir le ridicule des mœurs et institutions occidentales. Le roman amène le lecteur du XVIIIème siècle à porter sur lui-même un regard libre et à se détacher des préjugés.

III – Le roman : s’évader de soi et des autres

A – Le roman, une aventure imaginaire – Le récit et le roman permettent de nous évader dans un monde imaginaire.

Exemple : – Candide, Voltaire : Ce récit nous place dans l’univers du conte. Même si par moment la fiction et le réel se rencontrent (désastre de Lisbonne de 1755, missions jésuites,…), l’exotisme de l’épisode d’Eldorado permet au lecteur de s’évader.

– La mort du roi Tsongor, Laurent Gaudé : L’histoire nous transporte dans un univers imaginaire et utopique qui fait songer aux mythiques grands royaumes africains du Moyen-Âge. Les descriptions hyperboliques et le registre merveilleux du premier chapitre ne sont pas sans faire penser à l’Eldorado de Candide.

B – Le roman comme expérience d’étrangeté visà-vis de l’autre et de soi-même Le roman peut aller jusqu’à abolir la notion même de personnage. Il crée alors un effet d’étrangeté et d’irréalité vis-à-vis des autres.

Exemple : – L’Amant, Marguerite Duras : Marguerite Duras adopte une écriture cinématographique, extérieure à la pensée des personnages. Les personnages comptent peu : c’est l’étrangeté qui domine.

– Les choses, Georges Perec : Dans les années 1960, un jeune couple parisien est obnubilé par l’idée d’acquérir des objets pour leur confort matériel. Les personnages disparaissent derrière la description des choses.

C – Le roman, la « musique » d’un auteur

– Le roman est davantage la rencontre avec la langue d’un auteur que la rencontre avec un personnage.

Exemple : – Voyage au bout de la nuit, Céline : Ce roman captive par la force de sa langue orale qui dénonce la guerre, la colonisation, le taylorisme. – Mémoires d’Hadrien, Marguerite Yourcenar : On retrouve dans ce roman la musicalité de l’écriture antique à travers une écriture très classique et des épithètes homériques. Le roman permet alors de fraterniser davantage avec la voix de l’ auteur que celle du personnage.

Conclusion : Le roman n’a pas pour unique fonction de permettre au lecteur de se mettre dans la peau des autres et de comprendre leur vie. Il permet aussi de porter un regard distancié sur le monde, sur la société et sur soi-même. Il donne enfin la possibilité de fraterniser avec une voix singulière, celle de l’auteur qui, à travers sa prose, dévoile sa « musique » intérieure et délivre sa propre vision de la vie. [Bilan et réponse à la question] Ne pourrait-on considérer dès lors que, ainsi que le disait Jean Ricardou en 1963, « le roman n’est désormais plus l’écriture d’une aventure mais l’aventure d’une écriture » ? [Ouverture]

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La conclusion : une fin réussie

Publié le 1 juillet 2020 par Agathe Costes .

Le terme conclusion peut avoir différentes significations qui restent toutefois proches. Dans le cadre qui nous intéresse, une conclusion est une partie terminant un document . Elle permet généralement d’énoncer une forme de bilan, de conséquence ou de morale du texte qui la précède.

Une conclusion peut apparaître dans différents documents :

  • un roman ;
  • un essai ;
  • une dissertation  ;
  • un écrit académique ( rapport de stage , mémoire , thèse ) ;
  • un compte rendu ;
  • un document juridique, etc.

Cet article présente spécifiquement la conclusion dans la dissertation et les écrits académiques.

Table des matières

Réussir sa conclusion, la conclusion dans les dissertations, la conclusion dans les rapports de stage, mémoires et thèses.

Au même titre que l’introduction, la conclusion représente une partie essentielle d’un document. Pour qu’un document donne l’impression d’être réussi, sa fin doit impérativement l’être.

Pour écrire une conclusion satisfaisante, il est nécessaire de :

  • reprendre correctement les différentes parties formant la conclusion ;
  • établir un raisonnement logique , appuyé par les recherches menées dans le développement ;
  • respecter le style académique universitaire (écrire avec clarté, précision, concision, neutralité et cohérence).

Vous devrez ainsi éviter les fautes, les répétitions, les redondances, l’emphase, les idées toutes faites, ainsi que le manque de clarté et de logique.

Nous vous détaillons dans les parties ci-dessous les éléments à intégrer dans une conclusion en fonction du type de document présenté : dissertation, rapport de stage, mémoire et thèse de doctorat.

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La  conclusion dans la dissertation doit répondre à la problématique posée dans l’introduction du document et proposer une perspective d’ouverture par rapport au sujet abordé.

Elle se compose :

  • d’un rappel de la problématique ;
  • d’un bilan des arguments des parties du développement ;
  • de la réponse à la problématique de l’introduction ;
  • d’une proposition d’ouverture sur le sujet abordé.

Exemple de conclusion de dissertation

Sujet : « En quoi peut-on dire que l’objet ordinaire diffère de l’oeuvre d’art ? »

Nous avons donc tout d’abord montré que les oeuvres d’art et les objets ordinaires pouvaient, au premier abord, sembler identiques du fait de leur apparente production artificielle qui impliquerait l’utilisation de la main ainsi que la présence de travail, et que ces deux éléments constitueraient des imitations imparfaites.

Cependant, si l’on débute une réflexion plus profonde dans la compréhension de l’oeuvre et de l’objet, on s’aperçoit que la création d’une oeuvre d’art provient de l’existence d’un don mystique qui crée des règles spontanément, ce qui permet à l’artiste de fabriquer des oeuvres innovantes et intéressantes.

Au terme de cette étude, il apparaît donc que l’oeuvre d’art et l’objet ordinaire sont des éléments qui diffèrent l’un de l’autre, en raison de la présence d’apports chez l’oeuvre d’art, qui sont inexistants chez les objets ordinaires. Ainsi, les objets d’art sont bien plus que de simples imitations, il s’agit d’éléments qui possèdent du mystère dans leur création, ainsi qu’un apport innovateur dans leur l’expression. Il existe d’ailleurs, une spontanéité dans leur création, qui est absente dans la fabrication d’objets du quotidien.

Par ailleurs, d’après le philosophe Bergson, l’art nous fait voir le monde autrement, alors que les choses ordinaires nous montrent uniquement l’utilité pratique des objets. En effet, selon ce philosophe « lorsque nous voyons un objet d’habitude, nous ne le voyons pas ».

Les caractéristiques de la conclusion pouvant légèrement varier selon le support, nous vous présentons ci-dessous un tableau récapitulatif pour chaque écrit.

Elle est positionnée après le développement et avant la bibliographie et les annexes. Elle se situe après le développement et avant les recommandations, la postface, la bibliographie et les annexes. Elle se place après l’analyse des résultats de recherche et avant la bibliographie et les annexes.
Une page suffit généralement. La conclusion ne doit pas dépasser deux pages. Elle contient 200 à 400 mots. Elle mesure approximativement entre 10 et 30 pages.
.

Langage soutenu respectant les caractéristiques suivantes :

Langage soutenu respectant les caractéristiques suivantes :

Langage soutenu respectant les caractéristiques suivantes :

Exemple de conclusion d’un rapport de stage

Pour conclure, j’ai effectué mon stage de fin d’études de master en marketing international, en tant que manager pour le marché français au sein de l’entreprise Sparlox à Londres. Lors de ce stage de six mois, j’ai pu mettre en pratique mes connaissances théoriques acquises durant ma formation à l’université de Paris I, tout en étant confronté aux difficultés réelles du monde du travail et du management d’équipes.

Après ma rapide intégration au sein de l’entreprise, j’ai eu l’occasion de réaliser plusieurs missions en marketing et de développer des stratégies d’implantation à l’international.

Ce stage a été très enrichissant pour moi, car il m’a permis de découvrir le domaine de l’agroalimentaire, ses acteurs et ses contraintes. Il m’a permis de participer concrètement à ses enjeux au travers mes missions en management de projet, marketing et organisation d’événements. Ce stage m’a aussi fait comprendre que les missions administratives n’étaient pas les plus adaptées à mon profil et que les missions internationales me passionnaient le plus. Je préfère ainsi m’orienter vers un poste lié à la gestion de projet à l’international.

Cette expérience m’a permis de répondre aux questionnements que j’avais en ce qui concerne les moyens utilisés par les entreprises pour s’adapter au changement de leur environnement. L’entreprise qui m’a accueilli pendant ce stage faisait face à une période charnière, et je suis très fier d’y avoir contribué. L’évolution des usages et l’adaptation de l’entreprise au changement de son environnement m’ont permis de comprendre l’importance des enjeux économiques dans la définition des stratégies à adopter.

À la fin de mon stage, l’entreprise a décidé d’ouvrir un bureau en Chine et de pénétrer le marché pour les produits laitiers. Cette nouvelle démarche met en exergue l’importance pour une entreprise de chercher des débouchés dans les pays émergents.

Exemple de conclusion d’un mémoire

Ce mémoire avait pour ambition de mesurer l’autorité du texte de Jean-Paul Sartre « Orphée noir », préface à l’Anthologie de la nouvelle poésie nègre et malgache de langue française, en se demandant si « Orphée noir » constitue à la fois une préface, une œuvre littéraire, et un manifeste de la négritude.

Il a fallu dans un premier temps définir la notion même d’autorité d’un texte, examiner les caractéristiques inhérentes au texte et ne sélectionner que les plus pertinentes.

Au moyen de l’analyse lexicométrique grâce au logiciel Tropes, de l’analyse du discours plus régulièrement, mais aussi de l’histoire littéraire, il a été possible de se lancer dans ce travail minutieux. Ainsi, les spécificités énonciatives, telles que la mise en scène de la préface et la présence des guillemets, dénotaient une volonté de créer un discours préfaciel inédit.

Il convenait alors de s’intéresser à la réception de la préface. Un parti fort a été adopté dans cette dernière étape, celui de rechercher, sans vraiment sélectionner, quelques manifestations d’opinions à l’égard d' »Orphée noir », et de confronter les différents points de vue apparaissant dans ces articles. L’échantillon laissait entrevoir des disparités dans la façon de se représenter le texte, selon les auteurs, et donner matière à l’analyse.

L’idée selon laquelle « Orphée noir » a fait, et fait toujours autorité en tant que préface, œuvre littéraire et manifeste de la négritude, mérite d’être modérée. Comme le dit si justement Frantz Fanon, « Orphée noir « est » une date dans l’intellectualisation de l’exister noir”. Première réelle tentative de théorisation de la négritude, la préface est symbolique car elle marque un tournant majeur. Dès lors, de nouveaux débats intellectuels sont nés et ont été nourris de cette pensée.

Le texte « Orphée noir » n’a pas eu le rayonnement attendu dans l’Hexagone. De nombreux ouvrages de référence (manuels et encyclopédies) sur la négritude ne le mentionnaient jamais, contrairement au recueil d’essais et d’articles dont il faisait partie, Situations III. Aussi le bilan est-il mitigé pour l’autorité, en France, d' »Orphée noir » en tant que manifeste de la négritude.

À l’aube des années 1960, «  Black Orpheus « , la traduction anglaise d' »Orphée noir », paraît dans la revue Presse africaine. Il rencontre un franc succès, dont les raisons sont multiples. Sartre étant considéré comme une éminence littéraire et un homme de résistance au sortir de la guerre, le texte était attendu de son public et de la critique. Dans une Amérique en pleine mutation, en proie aux conflits socioculturels et politiques, les thématiques développées par Sartre sur la négritude dépeignent parfaitement les problématiques liées à la ségrégation. À partir de ce constat, nous pouvons d’ores et déjà envisager une nouvelle piste de recherche. En effet, nous pourrions nous demander à présent pourquoi la réception d' »Orphée noir » n’a pas été aussi positive en France qu’aux États-Unis, alors même que le contexte historique de racisme envers le Noir est commun aux deux pays. Ce travail de mémoire se voulait principalement linguistique, mais dans cette nouvelle perspective, il serait pertinent de procéder à une étude transdisciplinaire qui investirait des champs tels que l’Histoire et la littérature afro-américaine, ou encore la sociologie.

Exemple de conclusion d’une thèse

Voir un exemple

Dans une dissertation, un rapport de stage, un mémoire ou une thèse, écrire une bonne conclusion nécessite :

  • de mentionner toutes les parties composant la conclusion (par exemple : retour sur la problématique, analyse des résultats énoncés dans le développement et réponse à la problématique en fonction de ceux-ci, proposition d’ouverture sur le sujet) ;
  • de respecter les règles d’orthographe et de syntaxe ainsi que le style académique (écrire avec clarté, précision, concision, neutralité et cohérence).

Une conclusion comprend généralement :

  • un retour sur la problématique énoncée en introduction ;
  • une analyse des résultats mentionnés dans le développement et une réponse à la problématique en fonction de ceux-ci ;
  • une perspective d’ouverture sur le sujet.

Néanmoins, selon le type de document à rendre (dissertation, mémoire, etc.), ces parties peuvent varier quelque peu. Nous vous recommandons la lecture de notre article sur le sujet si vous souhaitez en savoir plus.

Citer cet article de Scribbr

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Costes, A. (2020, 01 juillet). La conclusion : une fin réussie. Scribbr. Consulté le 30 juillet 2024, de https://www.scribbr.fr/elements-linguistiques/conclusion-academique/

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Agathe Costes

Agathe Costes

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Rabelais, Gargantua  : dissertation

Introduction, le rire comme déguisement, un « livre-silène », un livre qui développe de sérieuses critiques, un rire de pur divertissement, amuser par le récit de « bons tours », le « bon mot » ou le plaisir de jongler avec les mots, un rire de subversion, tourner en dérision et réhabiliter, l'abbaye de thélème : l'utopie comme pied de nez final .

Dissertation sur Gargantua !

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Voici une dissertation sur Gargantua de Rabelais (parcours au bac de français : Rire et savoir).

Important : Pour faciliter ta lecture, le plan de cette dissertation est apparent et le développement est présenté sous forme de liste à puces. N’oublie pas que le jour J, ton plan et ton développement doivent être intégralement rédigés. Tu trouveras ici un exemple de dissertation rédigé comme tu dois le faire le jour du bac.

Sujet de dissertation :

Rabelais, dans le « prologue » de gargantua , évoque les silènes, boîtes décorées « à plaisir pour exciter le monde à rire » mais contenant diverses « choses précieuses ». en quoi cette image éclaire-t-elle votre lecture de gargantua .

Pour que ce corrigé te sois utile, entraîne-toi d’abord à réaliser toi-même un plan sur ce sujet. Aide-toi de ma fiche et vidéo sur Gargantua .

Introduction

Dans Le Banquet de Platon , Alcibiade comparait Socrate aux sculptures des Silènes, laides à l’extérieur mais contenant en leur intérieur des figurines de dieux.

Rabelais reprend cette image à son compte dans le Prologue de Gargantua , en en faisant des boîtes décorées. Le narrateur Alcofribas Nasier – annagramme de François Rabelais- use de ce procédé rhétorique de la captatio benevolentiae pour séduire son lecteur.

En quoi Gargantua est-elle une œuvre ambivalente qui à la fois emprunte au registre comique et offre des enseignements sérieux ?

Nous étudierons d’abord les ressorts du rire dans ce roman, puis les intentions sérieuses qui jouent avec le rire. Nous mettrons enfin en évidence que les « choses précieuses » renfermées dans l’oeuvre sont les valeurs humanistes que transmet Rabelais.

I – Gargantua , une œuvre qui suscite l’excitation et le rire

A – des aventures au rythme effréné.

  • Le lecteur trouve un plaisir certain à la lecture des épisodes rocambolesques et exagérés de Gargantua.

Exemple : La naissance du géant lors d’un banquet, au bout de onze mois, est mémorable. Il naît de l’oreille gauche de sa mère Gargamelle qui a mangé trop de tripes et se voit obligée d’avaler un astringent.

  • Les multiples péripéties maintiennent le rythme du roman.

Exemples : La guerre picrocholine regorge d’actions. En effet, Frère Jean finit par être prisonnier, puis Gargantua reprend le dessus de la bataille. Entretemps, le moine tue ses deux gardiens et se rue sur l’armée ennemie.

Lors du voyage de Gargantua à Paris, sa jument géante arrache la forêt et décime les frelons qui l’infestaient.

B – Le rire farcesque lié aux plaisirs du corps

  • Dans le roman, le corps de Gargantua est montré, exhibé, sans retenue . Véritable héritage de la farce médiévale , le corps, est mis en scène, sans fard, comme en témoigne la multiplicité des images scatologiques .

Exemple : Lorsque Gargantua arrive à Paris sur sa grande jument, il se rend sur les tours de Notre-Dame et pisse tellement sur ses poursuivants qu’il en noie plusieurs milliers.

  • Le corps de Gargantua est gigantesque si bien que les appétits qui en découlent (faim, soif, sexe) semblent intarissables . Les besoins primaires sont souvent décrits lors de banquets.

Exemple : Pour nourrir Gargantua, il faut le lait de plus de 15000 vaches. Lors d’un repas, Gargantua avale des pèlerins qui étaient cachés dans sa laitue. Accrochés aux dents du géant, ce dernier les retire avec un cure-dent.

  • La représentation du corps dans toute sa démesure est mise au service d’une esthétique carnavalesque puisant dans la culture populaire médiévale selon le théoricien Bakhtine.

C – Le plaisir des mots

  • Le lecteur savoure également le comique de mots , liés au grotesque , qui entremêle le langage grossier de Gargantua et le vocabulaire médical par exemple lors du massacre mené par Frère Jean.

Exemples : Les jeux de mots sont légion dans le roman : calembours, contrepèteries, sons inarticulés (Janotus de Bragmardo, chapitre XVIII), noms ridicules (Capitaine Merdaille)…

  • Le vocabulaire et les situations hyperboliques soutiennent ce rire.

Exemple : Par sa taille, Gargantua fait rire. En effet, il emporte les cloches de la cathédrale Notre Dame de Paris pour les accrocher au cou de sa jument.

  • Les incohérences et les énigmes du roman prêtent à sourire.

Exemple : Dans le poème «  Les Fanfreluches antidotées trouvées en un monument ancien  » au chapitre II, le lecteur doit chercher le sens.

Transition : Mais derrière ce grotesque où le bas côtoie le haut, où les instincts primitifs sont narrés avec éloquence, les Silènes contiennent une véritable sagesse .

II – Gargantua , une œuvre qui, grâce au rire, révèle des intentions sérieuses 

Les « choses précieuses » contenues dans les Silènes symbolisent les intentions sérieuses de l’oeuvre.

A – Le refus de l’enseignement scholastique, jugé ridicule

  • L’ éducation scholastique apparaît comme dénuée de sens et néfaste pour le développement de Gargantua.

Exemples : Quand Grandgousier confie son fils à un précepteur, un sophiste réputé, Thubal Holoferne , il découvre que l’enseignement est basé sur la récitation par cœur , à l’endroit et à l’envers, de textes scholastiques.

Gargantua répète des activités sans qu’elles n’aient de sens (jeux, repas, messes) ; le langage inculqué est basé sur des syllogismes bancals, des arguments d’autorité et des répétitions .

B – La satire de la guerre : démesure et humour

  • La guerre picrocholine est traitée comme une satire des conquêtes menées par Charles Quint.

Exemple : L’armée de Picrochole pille et saccage les terres de Grandgousier. Lors de l’attaque du clos de l’abbaye de Seuilly, le lecteur découvre Frère Jean des Entommeures, un moine qui massacre les pillards avec enthousiasme.

  • Rabelais parodie le récit épique pour mieux dénoncer la violence

Exemple : Tel un héros de l ’Iliade , Frère Jean enchaîne les exploits guerriers. Il s’avère être davantage un guerrier qu’un moine  : il semble prendre plaisir à tuer et à commenter son massacre.

  • Derrière Picrochole que Rabelais tourne en dérision, c’est la politique de conquête de Charles Quint qui est moquée.

Exemple : Rabelais joue avec l’onomastique du roi pour souligner sa violence (« Picrochole = bile amère »).

Au-delà d’une ambition démesurée, la défaite du roi est sans appel car il est destitué de son trône.

C – La religion tournée en ridicule

  • Les rites de la religion sont moqués dans la mesure où ils empêchent tout effort intellectuel.

Exemple : Les messes sont répétées , les prières sont récitées de façon inintelligible, dans un langage qui entremêle du latin et un jargon scolastique. Les textes liturgiques revêtent même une portée burlesque car ils sont voués à endormir, voire à faire vomir plutôt qu’à élever les âmes.

  • L’image du moine traditionnel est mise à mal à travers Frère Jean.

Transition : Sous couvert du rire, plusieurs critiques sont adressées à l’éducation, à la religion et à la politique. Les choses précieuses contenues dans les Silènes sont donc les valeurs humanistes que nous livre Rabelais.

III – Les valeurs humanistes : ces « choses précieuses » renfermées dans l’oeuvre

A – une éducation humaniste, sous l’influence d’erasme.

  • L’ éducation complète de Ponocrates et Eudémon est louée car elle construit le goût de l’effort, de la justice et de l’esprit critique.

Exemple : Gargantua fait travailler son esprit grâce à la lecture des auteurs grecs et latins, grâce à l’arithmétique ou la musique. Il fait également de l’exercice physique par la pratique des armes et de la cavalerie. Ce type d’éducation répond à l’adage de Juvénal «  mens sana in corpore sano  » (un esprit sain dans un corps sain).

Cette éducation sollicite Gargantua qui est alors actif, exerce sa raison , expérimente … Ainsi, elle lui permet d’expliquer, de s’interroger, d’être curieux .

B – Une politique de justice et de mesure

  • Paradoxalement , en usant de la démesure dans les actions, dans le vocabulaire, Rabelais prône la mesure comme idéal .

Exemple : Les géants négocient et sont capables de pardon , de générosité lorsque les rois gagnent, comme le fait Grandgousier qui cherche à comprendre et à apaiser la situation.

  • Rabelais justifie une guerre juste et morale face à la méchanceté et l’injustice.

Exemple : Dans sa lettre à son fils, Grandgousier justifie la guerre parce qu’elle est utile et nécessaire . Elle a pour but de restaurer la paix et sauver les hommes. Elle peut se lire implicitement comme un éloge de François 1 er qui, en tant qu’humaniste, a défendu la paix.

C – Un idéal religieux humaniste

  • La religion doit respecter la nature de l’homme .

Exemple : Dans l’épisode de l’Abbaye de Thélème , le lecteur découvre que la vie des moines s’appuie sur l’égalité et la volonté personnelle , comme l’illustre leur règle unique : «  Fay ce que tu vouldras  ». Les hommes et les femmes vivent ensemble dans un endroit qui n’est pas clos et où n’existe pas la pauvreté. Grâce à ce modèle utopique , Rabelais propose un nouvel idéal de vie en collectivité où règnent l’érudition, la vertu, le faste et la confiance en l’homme.

En définitive, le roman Gargantua repose sur d’ indéniables ressorts comiques  : le bas corporel apparaît régulièrement dans ses excès, les aventures se multiplient et la rhétorique suscite le rire.

Tantôt rire farcesque, tantôt rire satirique ou parodique, il permet au lecteur d’exercer son intelligence critique en questionnant son rapport à l’éducation , à la guerre et à la religion .

Ces intentions sérieuses permettent à l’œuvre de Rabelais de porter en elle les valeurs humanistes essentielles que sont la mesure, la raison et l’égalité, à l’instar des silènes qui renferment des « choses précieuses ».

Ce roman porte en lui les germes des Fables de La Fontaine qui participeront aussi à éveiller les esprits grâce à une argumentation indirecte.

Pour aller plus loin sur Gargantua :

  • Prologue de Gargantua
  • Gargantua, chapitre 14
  • Gargantua, chapitre 17
  • Gargantua, chapitre 21
  • Gargantua, chapitre 33
  • L’abbaye de Thélème, chapitre 57
  • Lettre de Pantagruel à Gargantua, Pantagruel , chapitre 8

Autres dissertations rédigées :

  • Dissertation sur Cahiers de Douai
  • Dissertation sur Mes forêts
  • Dissertation sur La Rage de l’expression
  • Dissertation sur Les Caractères
  • Dissertation sur La Déclaration des droits de la femme et de la citoyenne
  • Dissertation sur Manon Lescaut
  • Dissertation sur La Peau de chagrin
  • Dissertation sur Sido et Les Vrilles de la vigne
  • Dissertation sur Juste la fin du monde
  • Dissertation sur Le Malade imaginaire
  • Dissertation sur Les Fausses confidences

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Commentaire Roman Corrigé : Bel-Ami, II,1, Maupassant

Pour vous préparer à l’écrit du Bac de français, je vous propose ici un  exemple de commentaire littéraire entièrement corrigé  pour le chapitre 1 de la partie 2 du roman  Bel-Ami  de Maupassant.

Cet extrait présente la visite de Georges Duroy à ses parents à la campagne.  Vous trouverez le texte et le commentaire rédigé au format PDF à la fin de cet article .

Pour une bonne lisibilité et un travail plus efficace, j’ai séparé le contenu par des titres qui ne doivent pas apparaître sur une copie rédigée. La version sans les titres se trouve dans le document PDF à la fin. 

Si ce n’est pas déjà fait, je vous invite à consulter  mes différents articles sur le commentaire littéraire  et en particulier  la méthode générale , et  la méthode précise pour commenter un texte narratif .

Vous pouvez également lire ma biographie de Guy de Maupassant .

Commentaire Roman Corrigé sur Bel-Ami Chapitre 1 Partie 2 : Le texte

Mais quand il se remit en marche, Duroy aperçut soudain, à quelques centaines de mètres, deux vieilles gens qui s’en venaient, et il sauta de la voiture, en criant :

— Les voilà. Je les reconnais.

C’étaient deux paysans, l’homme et la femme, qui marchaient d’un pas irrégulier, en se balançant et se heurtant parfois de l’épaule. L’homme était petit, trapu, rouge et un peu ventru, vigoureux malgré son âge ; la femme, grande, sèche, voûtée, triste, la vraie femme de peine des champs qui a travaillé dès l’enfance et qui n’a jamais ri, tandis que le mari blaguait en buvant avec les pratiques.

Madeleine aussi était descendue de voiture et elle regardait venir ces deux pauvres êtres avec un serrement de cœur, une tristesse qu’elle n’avait point prévue. Ils ne reconnaissaient point leur fils, ce beau monsieur, et ils n’auraient jamais deviné leur bru dans cette belle dame en robe claire.

Ils allaient, sans parler, et vite, au-devant de l’enfant attendu, sans regarder ces personnes de la ville que suivait une voiture.

Ils passaient. Georges, qui riait, cria :

— Bonjou, pé Duroy.

Ils s’arrêtèrent net, tous les deux, stupéfaits d’abord, puis abrutis de surprise. La vieille se remit la première et balbutia, sans faire un pas :

— C’est-i té, not’ fieu ?

Le jeune homme répondit :

— Mais oui, c’est moi, la mé Duroy !

Et marchant à elle il l’embrassa sur les deux joues, d’un gros baiser de fils. Puis il frotta ses tempes contre les tempes du père, qui avait ôté sa casquette, une casquette à la mode de Rouen, en soie noire, très haute, pareille à celles des marchands de bœufs.

Puis Georges annonça :

— Voilà ma femme.

Et les deux campagnards regardèrent Madeleine. Ils la regardèrent comme on regarde un phénomène, avec une crainte inquiète, jointe à une sorte d’approbation satisfaite chez le père, à une inimitié jalouse chez la mère.

L’homme, qui était d’un naturel joyeux, tout imbibé par une gaieté de cidre doux et d’alcool, s’enhardit et demanda, avec une malice au coin de l’œil :

— J’pouvons-t-il l’embrasser tout d’même ?

Le fils répondit :

Et Madeleine, mal à l’aise, tendit ses deux joues aux bécots sonores du paysan qui s’essuya ensuite les lèvres d’un revers de main.

La vieille, à son tour, baisa sa belle-fille avec une réserve hostile. Non, ce n’était point la bru de ses rêves, la grosse et fraîche fermière, rouge comme une pomme et ronde comme une jument poulinière. Elle avait l’air d’une traînée, cette dame-là, avec ses falbalas et son musc. Car tous les parfums, pour la vieille, étaient du musc.

Et on se remit en marche à la suite du fiacre qui portait la malle des nouveaux époux.

Le vieux prit son fils par le bras, et le retenant en arrière, il demanda avec intérêt :

— Eh ben, ça va-t-il, les affaires ?

— Mais oui, très bien.

— Allons, suffit, tant mieux ! Dis-mé, ta femme, est-i aisée ?

Georges répondit :

— Quarante mille francs. 

Le père poussa un léger sifflement d’admiration et ne put que murmurer : « Bougre ! » tant il fut ému par la somme. Puis il ajouta avec une conviction sérieuse :

— Nom d’un nom, c’est une belle femme.

Car il la trouvait de son goût, lui. Et il avait passé pour connaisseur, dans son temps.

Madeleine et la mère marchaient côte à côte, sans dire un mot. Les deux hommes les rejoignirent.

On arrivait au village, un petit village en bordure sur la route, formé de dix maisons de chaque côté, maisons de bourg et masures de fermes, les unes en briques, les autres en argile, celles-ci coiffées de chaume et celles-là d’ardoises. Le café du père Duroy :  À la Belle-Vue,  une bicoque composée d’un rez-de-chaussée et d’un grenier, se trouvait à l’entrée du pays, à gauche. Une branche de pin, accrochée sur la porte, indiquait, à la mode ancienne, que les gens altérés pouvaient entrer.

Le couvert était mis dans la salle du cabaret, sur deux tables rapprochées et cachées par deux serviettes. Une voisine, venue pour aider au service, salua d’une grande révérence en voyant apparaître une aussi belle dame, puis reconnaissant Georges, elle s’écria :

— Seigneur Jésus, c’est-i té, petiot ? 

Il répondit gaiement :

— Oui, c’est moi ! la mé Brulin !

Et il l’embrassa aussitôt comme il avait embrassé père et mère.

Puis il se tourna vers sa femme :

— Viens dans notre chambre, dit-il, tu te débarrasseras de ton chapeau.

Il la fit entrer par la porte de droite dans une pièce froide, carrelée, toute blanche, avec ses murs peints à la chaux et son lit aux rideaux de coton. Un crucifix au-dessus d’un bénitier, et deux images coloriées représentant Paul et Virginie sous un palmier bleu et Napoléon I er  sur un cheval jaune, ornaient seuls cet appartement propre et désolant.

Dès qu’ils furent seuls, il embrassa Madeleine :

— Bonjour, Made. Je suis content de revoir les vieux. Quand on est à Paris, on n’y pense pas, et puis quand on se retrouve, ça fait plaisir tout de même.

Mais le père criait en tapant du poing la cloison :

— Allons, allons, la soupe est cuite.

Et il fallut se mettre à table.

Ce fut un long déjeuner de paysans avec une suite de plats mal assortis, une andouille après un gigot, une omelette après l’andouille. Le père Duroy, mis en joie par le cidre et quelques verres de vin, lâchait le robinet de ses plaisanteries de choix, celles qu’il réservait pour les grandes fêtes, histoires grivoises et malpropres arrivées à ses amis, affirmait-il. Georges, qui les connaissait toutes, riait cependant, grisé par l’air natal, ressaisi par l’amour inné du pays, des lieux familiers dans l’enfance, par toutes les sensations, tous les souvenirs retrouvés, toutes les choses d’autrefois revues, des riens, une marque de couteau dans une porte, une chaise boiteuse rappelant un petit fait, des odeurs de sol, le grand souffle de résine et d’arbres venu de la forêt voisine, les senteurs du logis, du ruisseau, du fumier.

La mère Duroy ne parlait point, toujours triste et sévère, épiant de l’œil sa bru avec une haine éveillée dans le cœur, une haine de vieille travailleuse, de vieille rustique aux doigts usés, aux membres déformés par les dures besognes, contre cette femme de ville qui lui inspirait une répulsion de maudite, de réprouvée, d’être impur fait pour la fainéantise et le péché. Elle se levait à tout moment pour aller chercher les plats, pour verser dans les verres la boisson jaune et aigre de la carafe ou le cidre roux mousseux et sucré des bouteilles dont le bouchon sautait comme celui de la limonade gazeuse. 

Madeleine ne mangeait guère, ne parlait guère, demeurait triste avec son sourire ordinaire figé sur les lèvres, mais un sourire morne, résigné. Elle était déçue, navrée. Pourquoi ? Elle avait voulu venir. Elle n’ignorait point qu’elle allait chez des paysans, chez de petits paysans. Comment les avait-elle donc rêvés, elle, qui ne rêvait pas d’ordinaire ?

Commentaire Roman Corrigé sur Bel-Ami Chapitre 1 Partie 2

Commentaire Roman Corrigé : Bel-Ami, II,1, Maupassant

Introduction du commentaire littéraire sur Bel-Ami

Bel-Ami est un roman de Maupassant publié en feuilleton entre le 6 avril et le 30 mai 1885 dans le Gil Blas.

Présentation de l’oeuvre

Il raconte l’histoire de Georges Duroy qui, sorti de sa misère par une ancienne connaissance, part à la conquête de Paris par le biais du journalisme et des femmes. On y retrouve le cynisme et l’ironie caractéristiques de Maupassant.

Présentation du passage étudié

Dans le premier chapitre de la seconde partie, le narrateur dépeint la visite de Georges Duroy dans sa terre natale accompagné de sa femme Madeleine. On y lit le tableau d’une campagne profonde, bien loin de la vie parisienne observable dans le reste du roman.

Annonce de la problématique

C’est justement ce choc culturel qui sera le centre de notre étude. Il s’agira de se demander comment l’opposition entre Paris et la campagne dépeinte dans ce passage met en lumière l’évolution de Duroy .

Annonce du plan

Afin d’éclaircir cette interrogation, nous aborderons en premier lieu l’opposition entre deux mondes singulièrement différents. Nous évoquerons ensuite la moquerie et le cynisme de l’extrait ainsi que le rapport de valeurs qu’il établissent.

Commentaire Roman Corrigé sur Bel-Ami : le développement

L’extrait présente une opposition frappante entre la campagne natale de Duroy et la ville de Paris où il est établi. Ce sont deux mondes existant en complète opposition, dépourvus de contacts l’un avec l’autre. De ce fait, l’arrivée de Georges et Madeleine provoque une rencontre entre deux sociétés contraires. Ce qui frappe d’emblée le lecteur, c’est que les parents de Georges ne le reconnaissent pas. Le possessif “leur fils” n’est explicite que grâce à la connaissance généalogique du narrateur, car lorsque la focalisation s’attarde sur le point de vue des paysans, Georges n’est plus que “ce beau monsieur”. Le démonstratif “ce” s’oppose au possessif “leur” pour nier la paternité d’un être si différent d’eux. Le phénomène se produit de même avec Madeleine qu’il ne perçoivent pas d’abord comme “leur bru”. Il est clair que les conjoints appartiennent à une société différente de celle des parents de Duroy pour qui il ne s’agit que de “ces personnes de la ville que suivait une voiture”. Le démonstratif “ces” crée une ultime distance en regroupant Georges et Madeleine dans la caste étrangère des “personnes de la ville”. La reconnaissance de leur fils entraîne un choc chez les parents, d’abord, une paralysies rendue par les adjectifs “stupéfaits” et “abrutis” puis les “balbuti(ements)” de la mère. Le choc social est mis en lumière également par la “grande révérence” que rend une femme à Madeleine, surprenante rencontre dans un village reculé. Georges provoque un choc chez cette femme qui le reconnaît : “Seigneur Jésus”, il est clair que le mélange de ces deux mondes n’est pas quelque chose d’ordinaire. De plus, le lecteur est frappé par l’étonnement provoqué par la reconnaissance de Georges, indicateur de la métamorphose qu’il a subit.

Nous venons de constater à quel point les origines de Georges sont éloignées de sa nouvelle vie parisienne. Nous allons voir ici que la distance qui s’est creusés dans cette famille peut être source de conflit.

L’arrivée des époux provoque une tension particulièrement palpable entre la mère de Georges et sa bru, révélatrice d’une discorde plus grande que la simple mésentente d’une femme avec sa belle-mère. Il est dit clairement que la mère ressent une “inimitié jalouse” pour sa bru. Cette inimitié se traduit dans l’action de baiser sa belle-fille par l’oxymore : “avec une réserve hostile”. Cet oxymores témoigne d’un respect apparent derrière lequel se cache de la haine ; haine des campagnes et de leurs gens envers la capitale et ses habitants. La belle-mère s’avère en fait être très hostile envers sa belle-fille, la considérant comme une “trainée”, expression typique pour dévaloriser la beauté jalousée. Elle adjoint à son insulte la formule dédaigneuse “cette fille-là” avec encore la présence du déterminant démonstratif soutenu par l’adverbe “là” qui rejette Madeleine en dehors de la famille, atteignant le sommet de la médisance en donnant l’impression que la mère critique sa belle-fille en la pointant du doigt ; bien qu’il ne s’agisse que d’une transcription écrite du ressenti de la mère et aucunement de paroles rapportées. Visiblement, l’inimitié de la belle-mère est partagée par Madeleine. Bien qu’elle ne fasse pas preuve de la même virulence, son silence est porteur de sens, d’autant plus qu’il est rattaché à celui de la belle-mère : “Madeleine et la mère marchaient côte à côte, sans dire un mot.” Le lecteur peut donc imaginer que les pensées de Madeleine sont aussi médisantes que celle de la mère mais que la focalisation ne permet pas d’y accéder. Le narrateur joue cependant de l’opposition entre les deux femmes. L’accent est mis sur la vieillesse de la mère par le lexique des dégâts du temps : “vieille” (x2) ; “usés” ; “déformés”. Alors que l’on sait que Madeleine est encore jeune et belle. Les “membres déformés” de la mère ainsi que l’adjectif substantivé “maudite” peuvent l’assimiler à une sorcière voulant du mal à sa bru. Il y a d’ailleurs un léger lexique de l’agressivité avec les mots “haine” (x2) et “sévère”. Dans l’idée de l’opposition des deux femmes, on peut lire une métaphore indirecte des femmes à travers les boissons que sert la mère. La belle-mère est la “boisson jaune et aigre de la carafe”, stagnante, vieillissante et aigrie. Madeleine est “le cidre roux mousseux et sucré des bouteilles dont le bouchon sautait comme celui de la limonade gazeuse.” La mousse peut représenter les apprêts des femmes de Paris. Le sucré s’oppose au goût aigre et le bouchon qui saute image la vivacité de la jeunesse par opposition au calme de la vieille carafe. Les deux femmes sont, à l’image des campagnes et de Paris, complètement opposées, et uniquement rapprochées par leur mésentente.

On peut se demander si, en plus de montrer l’opposition entre Madeleine et sa belle-mère, Paris et la campagne, l’origine de Georges Duroy et le résultat de ses choix, le texte ne dresse pas une forme d’avertissement.

Il est possible de dégager de l’opposition entre la campagne et Paris une sorte d’avertissement sur la perversion de la vie par la capitale. Le père de Duroy est décrit comme une homme simple et heureux, d’un “naturel joyeux”. Il est “imbibé par une gaité de cidre doux et d’alcool” ; la métaphore de l’éponge insiste à la fois sur son alcoolisme et sur sa joie de vivre. Le zeugme sémantique installe l’abstrait de la “gaité” à la place du concret attendu après “imbibé” et met donc cette gaité en valeur. Ce bonheur simple est prolongé pendant le repas qui est une scène heureuse pour Georges. Les plaisanteries sont nombreuses, en témoigne la métaphore du “robinet des plaisanteries” qui évoque un flot continu. Georges semble retrouver le bonheur d’une vie simple, loin des perversions de Paris. Il est “ressaisi” comme s’il retrouvait le droit chemin. De plus, l’accumulation de choses banales “une marque de couteau dans une porte, une chaise boiteuse rappelant un petit fait, des odeurs de sol, le grand souffle de résine et d’arbres venu de la forêt voisine, les senteurs du logis, du ruisseau, du fumier” semble signifier que le bonheur se trouve dans le prosaïsme simple du quotidien et non dans le faste et l’hypocrisie de la vie mondaine. Cette nostalgie du bonheur passé ressemble à un avertissement utilisant la fausse route de Georges comme exemple. Il est d’ailleurs notable que Madeleine, représentant Paris, est triste, comme le montre le lexique de la déception : “triste” ; “morne, résignée” ; “déçue, navrée”. Cette tristesse assimilée à la vie parisienne s’oppose à la gaité provinciale que Duroy retrouve le temps d’un repas.

Nous avons remarqué que le texte de ce passage se construit sans cesse en opposition, ce qui révèle la différence totale entre les deux sociétés où Georges Duroy a fait son chemin. Seulement, il ne s’agit pas simplement de mettre en lumière les différence entre deux modes de vie car nous pouvons voir s’installer un jugement de valeur au fil du passage.

Maupassant est un auteur à l’ironie affutée. De ce fait, on peut sentir la moquerie inhérente au passage. Dès le début du texte, les parents de Duroy sont identifiés grâce au déterminant numéral “deux” qui montre le peu de valeur accordée aux personnes de la campagne par le personnage. La première image des deux parents est d’ailleurs très évocatrice de la paysannerie, presque parodique. Ils apparaissent comme deux automates mal réglés : “en se balançant et se heurtant parfois de l’épaule”. Leurs portraits sont faits à l’aide de deux énumérations qui opposent le mari et sa femme. L’homme est “petit, trapu, rouge et un peu ventru, vigoureux” alors que la femme est “grande, sèche, voutée, triste”. Ces deux énumérations permettent de faire ressortir les principaux traits parodiques des paysans. L’opposition des deux parents est comique car on se demande s’ils ont des points communs. Enfin, il est dit que la femme “n’a jamais ri” alors que “le mari blagu(e)”. Cela peut laisser penser qu’ils n’ont pas d’affinités puisque le mari n’arrive pas à faire rire sa femme. Ainsi, dès le début de l’extrait, les paysans sont montrés cyniquement comme de “pauvres êtres”. Les premières paroles que Duroy adresse à ses parents sont prononcées en riant : “Georges, qui riait, cria”. Il utilise également leur patois : “Bonjou, pé Duroy”, ce qui tranche avec son parlé habituel et amuse le lecteur. La descriptions des lieux laisse elle aussi entrevoir un jugement mondain. La chambre des conjoints ne possède aucune décoration mis à part les symboles religieux comme “le crucifix” le “bénitier” ainsi qu’une image de “Napoléon Ier” qui tranche avec la religion mais place l’accent sur le retard de la campagne étant donné la distance entre Napoléon Ier et l’époque de l’intrigue. Les paysans sont donc moqués cyniquement pour leur retard dans tous les domaines. Cela donne naissance au paradoxe de l’appartement “propre et désolant”.

Si l’on remarque une moquerie dans la description de la campagne, ont peut voir aussi que les paysans subissent le même sort.

Madeleine, dès le début de l’extrait, éprouve de la pitié pour les parents de Georges : “un. serrement de coeur, une tristesse qu’elle n’avait point prévue”. En cela, même si elle ne pense pas à mal, elle se sent supérieure. Les noms attribués aux parents de Georges sont rarement positifs : sa mère est par exemple appelée “la vieille” à deux reprises. Les paysans sont également stigmatisés par leur patois : “c’est-ti té, not’ fieu ?” Les normes des paysans sont si éloignées de celles auxquelles est habituée Madeleine que la scène des “bécots sonores du paysans” est comique si l’on imagine le malaise de la jeune femme. Les attentes de la mère en matière de belle-fille prêtent également à sourire tant elles diffèrent de Madeleine : “Non, ce n’était pas la bru de ses rêves, la grosse et fraîche fermière, rouge comme une pomme et ronde comme une jument poulinière.” La description fait penser à une vache et les comparaisons à une pomme et une jument sont si éloignées des standards de beauté parisiens qu’elles font sourire par leur décalage ; surtout quand on pense que Georges, s’il était resté conforme à ses racines, aurait pu désirer la même chose. La distance prise avec ses origines est flagrante si l’on compare les deux femmes que sont sa mère et sa femme. La dernière étant mondaine et conformes aux standards parisiens, la première ne sachant distinguer le parfum et le musc, comme le fait remarquer le narrateur : “tous les parfums pour la vieille étaient du musc.” Cette intervention du narrateur est un autre moyen de juger et de rire de l’ignorance des paysans pour ce qui est de la vie que vit maintenant Georges. Ce dernier fait se “débarrass(er) de (s)on chapeau” Madeleine car ce code d’élégance n’est pas en vigueur dans sa province. L’absence de connaissance des codes du repas est aussi présentée de manière comique : “un long déjeuner de paysans”, des “plats mal assortis”. Le parallélisme, presque chiasme : “une andouille après un gigot, une omelette après l’andouille” fait sentir au lecteur tout le jugement porté par les deux hôtes. Enfin, l’extrait s’achève avec une focalisation interne sur Madeleine qui se demande comment elle avait “rêv(é)” les parents de Georges. Cela donne l’impression que leurs moeurs sont si éloignées des siennes qu’elle ne peut se les figurer qu’en rêve. On remarque aussi l’épanorthose “des paysans, (…) des petits paysans” qui rappelle l’opinion négative des citadins sur les campagnards. Car même en se disant qu’elle se rendait chez de petits paysans, elle n’avait pas pu imaginer un tel spectacle.

Cependant, si ce spectacle est choquant pour Madeleine, il ne l’est pas pour son mari qui connaît bien ce monde.

Georges Duroy prend plaisir à retrouver ses origines mais admet que son esprit est maintenant occupé par Paris : “Je suis content de revoir les vieux. Quand on est à Paris, on n’y pense pas, et puis quand on se retrouve, ça fait plaisir tout de même.” Cette phrase évoque presque un aveu coupable mais rappelle surtout l’idée que Paris est une ville qui accapare l’esprit et le temps, ne permettant pas de se consacrer à son passé. Cette idée est également présente chez Balzac dans Illusion Perdues dans une lettre envoyée par le jeune Lucien à sa soeur. Georges semble très éloigné de ses origines, vivant dans une société complètement différente de celle présentée dans ce passage. Seulement, il y a tout de même des similitudes entre ces deux sociétés et entre Georges et son père qui laissent à penser que le changement de Georges n’est pas tant un changement de nature qu’un changement de degré. Le père est par exemple intéressé par “les affaires” de son fils, ce qui montre qu’il n’est pas si simple qu’il n’y paraît et que Georges ne vient pas d’un milieu désintéressé par l’argent. Cela est d’autant plus frappant lorsqu’il lui pose la question suivante : “ta femme, est i aisée ?” et Georges de répondre uniquement : “quarante mille francs.” Les deux hommes partagent donc la même vision intéressée de la femme. Cela montre bien que l’arrivisme de Georges est un héritage paternel.

Conclusion corrigée du commentaire littéraire sur le roman Bel-Ami

Rappel du développement.

Nous avons pu voir que la société mondaine parisienne dans laquelle évolue Georges et sa compagne est diamétralement opposée à la campagne d’où vient le protagoniste. Cela est l’origine d’une tension entre les représentants féminins des deux lieux. On peut enfin lire dans ce passage un message d’avertissement contre les dangers de la perversion de l’homme par Paris. Toutefois, il apparaît que Paris n’est pas le seul lieu de perversion et que même la campagne et ses habitants jugés négativement dans le passage présentent leur lot de cynisme.

Réponse à la problématique

Cet extrait permet donc de mieux cerner le personnage de Georges Duroy par ses origines, de constater la différence entre lui et les paysans de son passé, donc le changement qu’il a subi. Cependant, on sent qu’il partage avec son père un intérêt pour le succès et l’argent et donc que ses origines ont à voir avec ce qu’il est devenu.

Il serait intéressant de mettre ce passage en relation avec la pudeur qu’éprouve Lucien Chardon vis à vis de sa famille dans Illusions Perdues pour s’interroger sur la valeur de la famille dans les romans d’ascension parisienne : un soutien ou un handicap ?

Les documents : Texte et corrigé du commentaire littéraire du roman Bel-Ami au format PDF

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  • How to Write a Thesis or Dissertation Conclusion

How to Write a Dissertation Conclusion | Checklist and Examples

Published on 9 September 2022 by Tegan George and Shona McCombes. Revised on 10 October 2022.

The conclusion is the very last part of your thesis or dissertation . It should be concise and engaging, leaving your reader with a clear understanding of your main findings, as well as the answer to your research question .

In it, you should:

  • Clearly state the answer to your main research question
  • Summarise and reflect on your research process
  • Make recommendations for future work on your topic
  • Show what new knowledge you have contributed to your field
  • Wrap up your thesis or dissertation

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Table of contents

Discussion vs. conclusion, how long should your conclusion be, step 1: answer your research question, step 2: summarise and reflect on your research, step 3: make future recommendations, step 4: emphasise your contributions to your field, step 5: wrap up your thesis or dissertation, full conclusion example, conclusion checklist, frequently asked questions about conclusion sections.

While your conclusion contains similar elements to your discussion section , they are not the same thing.

Your conclusion should be shorter and more general than your discussion. Instead of repeating literature from your literature review , discussing specific research results , or interpreting your data in detail, concentrate on making broad statements that sum up the most important insights of your research.

As a rule of thumb, your conclusion should not introduce new data, interpretations, or arguments.

Prevent plagiarism, run a free check.

Depending on whether you are writing a thesis or dissertation, your length will vary. Generally, a conclusion should make up around 5–7% of your overall word count.

An empirical scientific study will often have a short conclusion, concisely stating the main findings and recommendations for future research. A humanities topic or systematic review , on the other hand, might require more space to conclude its analysis, tying all the previous sections together in an overall argument.

Your conclusion should begin with the main question that your thesis or dissertation aimed to address. This is your final chance to show that you’ve done what you set out to do, so make sure to formulate a clear, concise answer.

  • Don’t repeat a list of all the results that you already discussed
  • Do synthesise them into a final takeaway that the reader will remember.

An empirical thesis or dissertation conclusion may begin like this:

A case study –based thesis or dissertation conclusion may begin like this:

In the second example, the research aim is not directly restated, but rather added implicitly to the statement. To avoid repeating yourself, it is helpful to reformulate your aims and questions into an overall statement of what you did and how you did it.

Your conclusion is an opportunity to remind your reader why you took the approach you did, what you expected to find, and how well the results matched your expectations.

To avoid repetition , consider writing more reflectively here, rather than just writing a summary of each preceding section. Consider mentioning the effectiveness of your methodology , or perhaps any new questions or unexpected insights that arose in the process.

You can also mention any limitations of your research, but only if you haven’t already included these in the discussion. Don’t dwell on them at length, though – focus on the positives of your work.

  • While x limits the generalisability of the results, this approach provides new insight into y .
  • This research clearly illustrates x , but it also raises the question of y .

You may already have made a few recommendations for future research in your discussion section, but the conclusion is a good place to elaborate and look ahead, considering the implications of your findings in both theoretical and practical terms.

  • Based on these conclusions, practitioners should consider …
  • To better understand the implications of these results, future studies could address …
  • Further research is needed to determine the causes of/effects of/relationship between …

When making recommendations for further research, be sure not to undermine your own work. Relatedly, while future studies might confirm, build on, or enrich your conclusions, they shouldn’t be required for your argument to feel complete. Your work should stand alone on its own merits.

Just as you should avoid too much self-criticism, you should also avoid exaggerating the applicability of your research. If you’re making recommendations for policy, business, or other practical implementations, it’s generally best to frame them as ‘shoulds’ rather than ‘musts’. All in all, the purpose of academic research is to inform, explain, and explore – not to demand.

Make sure your reader is left with a strong impression of what your research has contributed to the state of your field.

Some strategies to achieve this include:

  • Returning to your problem statement to explain how your research helps solve the problem
  • Referring back to the literature review and showing how you have addressed a gap in knowledge
  • Discussing how your findings confirm or challenge an existing theory or assumption

Again, avoid simply repeating what you’ve already covered in the discussion in your conclusion. Instead, pick out the most important points and sum them up succinctly, situating your project in a broader context.

The end is near! Once you’ve finished writing your conclusion, it’s time to wrap up your thesis or dissertation with a few final steps:

  • It’s a good idea to write your abstract next, while the research is still fresh in your mind.
  • Next, make sure your reference list is complete and correctly formatted. To speed up the process, you can use our free APA citation generator .
  • Once you’ve added any appendices , you can create a table of contents and title page .
  • Finally, read through the whole document again to make sure your thesis is clearly written and free from language errors. You can proofread it yourself , ask a friend, or consider Scribbr’s proofreading and editing service .

Here is an example of how you can write your conclusion section. Notice how it includes everything mentioned above:

V. Conclusion

The current research aimed to identify acoustic speech characteristics which mark the beginning of an exacerbation in COPD patients.

The central questions for this research were as follows: 1. Which acoustic measures extracted from read speech differ between COPD speakers in stable condition and healthy speakers? 2. In what ways does the speech of COPD patients during an exacerbation differ from speech of COPD patients during stable periods?

All recordings were aligned using a script. Subsequently, they were manually annotated to indicate respiratory actions such as inhaling and exhaling. The recordings of 9 stable COPD patients reading aloud were then compared with the recordings of 5 healthy control subjects reading aloud. The results showed a significant effect of condition on the number of in- and exhalations per syllable, the number of non-linguistic in- and exhalations per syllable, and the ratio of voiced and silence intervals. The number of in- and exhalations per syllable and the number of non-linguistic in- and exhalations per syllable were higher for COPD patients than for healthy controls, which confirmed both hypotheses.

However, the higher ratio of voiced and silence intervals for COPD patients compared to healthy controls was not in line with the hypotheses. This unpredicted result might have been caused by the different reading materials or recording procedures for both groups, or by a difference in reading skills. Moreover, there was a trend regarding the effect of condition on the number of syllables per breath group. The number of syllables per breath group was higher for healthy controls than for COPD patients, which was in line with the hypothesis. There was no effect of condition on pitch, intensity, center of gravity, pitch variability, speaking rate, or articulation rate.

This research has shown that the speech of COPD patients in exacerbation differs from the speech of COPD patients in stable condition. This might have potential for the detection of exacerbations. However, sustained vowels rarely occur in spontaneous speech. Therefore, the last two outcome measures might have greater potential for the detection of beginning exacerbations, but further research on the different outcome measures and their potential for the detection of exacerbations is needed due to the limitations of the current study.

Checklist: Conclusion

I have clearly and concisely answered the main research question .

I have summarized my overall argument or key takeaways.

I have mentioned any important limitations of the research.

I have given relevant recommendations .

I have clearly explained what my research has contributed to my field.

I have  not introduced any new data or arguments.

You've written a great conclusion! Use the other checklists to further improve your dissertation.

In a thesis or dissertation, the discussion is an in-depth exploration of the results, going into detail about the meaning of your findings and citing relevant sources to put them in context.

The conclusion is more shorter and more general: it concisely answers your main research question and makes recommendations based on your overall findings.

While it may be tempting to present new arguments or evidence in your thesis or disseration conclusion , especially if you have a particularly striking argument you’d like to finish your analysis with, you shouldn’t. Theses and dissertations follow a more formal structure than this.

All your findings and arguments should be presented in the body of the text (more specifically in the discussion section and results section .) The conclusion is meant to summarize and reflect on the evidence and arguments you have already presented, not introduce new ones.

For a stronger dissertation conclusion , avoid including:

  • Generic concluding phrases (e.g. “In conclusion…”)
  • Weak statements that undermine your argument (e.g. “There are good points on both sides of this issue.”)

Your conclusion should leave the reader with a strong, decisive impression of your work.

The conclusion of your thesis or dissertation shouldn’t take up more than 5-7% of your overall word count.

The conclusion of your thesis or dissertation should include the following:

  • A restatement of your research question
  • A summary of your key arguments and/or results
  • A short discussion of the implications of your research

Cite this Scribbr article

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George, T. & McCombes, S. (2022, October 10). How to Write a Dissertation Conclusion | Checklist and Examples. Scribbr. Retrieved 30 July 2024, from https://www.scribbr.co.uk/thesis-dissertation/conclusion/

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Tegan George

Tegan George

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How To Write The Conclusion Chapter

A Simple Explainer With Examples + Free Template

By: Jenna Crossley (PhD) | Reviewed By: Dr. Eunice Rautenbach | September 2021

So, you’ve wrapped up your results and discussion chapters, and you’re finally on the home stretch – the conclusion chapter . In this post, we’ll discuss everything you need to know to craft a high-quality conclusion chapter for your dissertation or thesis project.

Overview: The Conclusion Chapter

  • What the thesis/dissertation conclusion chapter is
  • What to include in your conclusion
  • How to structure and write up your conclusion
  • A few tips  to help you ace the chapter
  • FREE conclusion template

What is the conclusion chapter?

The conclusion chapter is typically the final major chapter of a dissertation or thesis. As such, it serves as a concluding summary of your research findings and wraps up the document. While some publications such as journal articles and research reports combine the discussion and conclusion sections, these are typically separate chapters in a dissertation or thesis. As always, be sure to check what your university’s structural preference is before you start writing up these chapters.

So, what’s the difference between the discussion and the conclusion chapter?

Well, the two chapters are quite similar , as they both discuss the key findings of the study. However, the conclusion chapter is typically more general and high-level in nature. In your discussion chapter, you’ll typically discuss the intricate details of your study, but in your conclusion chapter, you’ll take a   broader perspective, reporting on the main research outcomes and how these addressed your research aim (or aims) .

A core function of the conclusion chapter is to synthesise all major points covered in your study and to tell the reader what they should take away from your work. Basically, you need to tell them what you found , why it’s valuable , how it can be applied , and what further research can be done.

Whatever you do, don’t just copy and paste what you’ve written in your discussion chapter! The conclusion chapter should not be a simple rehash of the discussion chapter. While the two chapters are similar, they have distinctly different functions.  

Dissertation Conclusion Template

What should I include in the conclusion chapter?

To understand what needs to go into your conclusion chapter, it’s useful to understand what the chapter needs to achieve. In general, a good dissertation conclusion chapter should achieve the following:

  • Summarise the key findings of the study
  • Explicitly answer the research question(s) and address the research aims
  • Inform the reader of the study’s main contributions
  • Discuss any limitations or weaknesses of the study
  • Present recommendations for future research

Therefore, your conclusion chapter needs to cover these core components. Importantly, you need to be careful not to include any new findings or data points. Your conclusion chapter should be based purely on data and analysis findings that you’ve already presented in the earlier chapters. If there’s a new point you want to introduce, you’ll need to go back to your results and discussion chapters to weave the foundation in there.

In many cases, readers will jump from the introduction chapter directly to the conclusions chapter to get a quick overview of the study’s purpose and key findings. Therefore, when you write up your conclusion chapter, it’s useful to assume that the reader hasn’t consumed the inner chapters of your dissertation or thesis. In other words, craft your conclusion chapter such that there’s a strong connection and smooth flow between the introduction and conclusion chapters, even though they’re on opposite ends of your document.

Need a helping hand?

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How to write the conclusion chapter

Now that you have a clearer view of what the conclusion chapter is about, let’s break down the structure of this chapter so that you can get writing. Keep in mind that this is merely a typical structure – it’s not set in stone or universal. Some universities will prefer that you cover some of these points in the discussion chapter , or that you cover the points at different levels in different chapters.

Step 1: Craft a brief introduction section

As with all chapters in your dissertation or thesis, the conclusions chapter needs to start with a brief introduction. In this introductory section, you’ll want to tell the reader what they can expect to find in the chapter, and in what order . Here’s an example of what this might look like:

This chapter will conclude the study by summarising the key research findings in relation to the research aims and questions and discussing the value and contribution thereof. It will also review the limitations of the study and propose opportunities for future research.

Importantly, the objective here is just to give the reader a taste of what’s to come (a roadmap of sorts), not a summary of the chapter. So, keep it short and sweet – a paragraph or two should be ample.

Step 2: Discuss the overall findings in relation to the research aims

The next step in writing your conclusions chapter is to discuss the overall findings of your study , as they relate to the research aims and research questions . You would have likely covered similar ground in the discussion chapter, so it’s important to zoom out a little bit here and focus on the broader findings – specifically, how these help address the research aims .

In practical terms, it’s useful to start this section by reminding your reader of your research aims and research questions, so that the findings are well contextualised. In this section, phrases such as, “This study aimed to…” and “the results indicate that…” will likely come in handy. For example, you could say something like the following:

This study aimed to investigate the feeding habits of the naked mole-rat. The results indicate that naked mole rats feed on underground roots and tubers. Further findings show that these creatures eat only a part of the plant, leaving essential parts to ensure long-term food stability.

Be careful not to make overly bold claims here. Avoid claims such as “this study proves that” or “the findings disprove existing the existing theory”. It’s seldom the case that a single study can prove or disprove something. Typically, this is achieved by a broader body of research, not a single study – especially not a dissertation or thesis which will inherently have significant  limitations . We’ll discuss those limitations a little later.

Dont make overly bold claims in your dissertation conclusion

Step 3: Discuss how your study contributes to the field

Next, you’ll need to discuss how your research has contributed to the field – both in terms of theory and practice . This involves talking about what you achieved in your study, highlighting why this is important and valuable, and how it can be used or applied.

In this section you’ll want to:

  • Mention any research outputs created as a result of your study (e.g., articles, publications, etc.)
  • Inform the reader on just how your research solves your research problem , and why that matters
  • Reflect on gaps in the existing research and discuss how your study contributes towards addressing these gaps
  • Discuss your study in relation to relevant theories . For example, does it confirm these theories or constructively challenge them?
  • Discuss how your research findings can be applied in the real world . For example, what specific actions can practitioners take, based on your findings?

Be careful to strike a careful balance between being firm but humble in your arguments here. It’s unlikely that your one study will fundamentally change paradigms or shake up the discipline, so making claims to this effect will be frowned upon . At the same time though, you need to present your arguments with confidence, firmly asserting the contribution your research has made, however small that contribution may be. Simply put, you need to keep it balanced .

Step 4: Reflect on the limitations of your study

Now that you’ve pumped your research up, the next step is to critically reflect on the limitations and potential shortcomings of your study. You may have already covered this in the discussion chapter, depending on your university’s structural preferences, so be careful not to repeat yourself unnecessarily.

There are many potential limitations that can apply to any given study. Some common ones include:

  • Sampling issues that reduce the generalisability of the findings (e.g., non-probability sampling )
  • Insufficient sample size (e.g., not getting enough survey responses ) or limited data access
  • Low-resolution data collection or analysis techniques
  • Researcher bias or lack of experience
  • Lack of access to research equipment
  • Time constraints that limit the methodology (e.g. cross-sectional vs longitudinal time horizon)
  • Budget constraints that limit various aspects of the study

Discussing the limitations of your research may feel self-defeating (no one wants to highlight their weaknesses, right), but it’s a critical component of high-quality research. It’s important to appreciate that all studies have limitations (even well-funded studies by expert researchers) – therefore acknowledging these limitations adds credibility to your research by showing that you understand the limitations of your research design .

That being said, keep an eye on your wording and make sure that you don’t undermine your research . It’s important to strike a balance between recognising the limitations, but also highlighting the value of your research despite those limitations. Show the reader that you understand the limitations, that these were justified given your constraints, and that you know how they can be improved upon – this will get you marks.

You have to justify every choice in your dissertation defence

Next, you’ll need to make recommendations for future studies. This will largely be built on the limitations you just discussed. For example, if one of your study’s weaknesses was related to a specific data collection or analysis method, you can make a recommendation that future researchers undertake similar research using a more sophisticated method.

Another potential source of future research recommendations is any data points or analysis findings that were interesting or surprising , but not directly related to your study’s research aims and research questions. So, if you observed anything that “stood out” in your analysis, but you didn’t explore it in your discussion (due to a lack of relevance to your research aims), you can earmark that for further exploration in this section.

Essentially, this section is an opportunity to outline how other researchers can build on your study to take the research further and help develop the body of knowledge. So, think carefully about the new questions that your study has raised, and clearly outline these for future researchers to pick up on.

Step 6: Wrap up with a closing summary

Tips for a top-notch conclusion chapter

Now that we’ve covered the what , why and how of the conclusion chapter, here are some quick tips and suggestions to help you craft a rock-solid conclusion.

  • Don’t ramble . The conclusion chapter usually consumes 5-7% of the total word count (although this will vary between universities), so you need to be concise. Edit this chapter thoroughly with a focus on brevity and clarity.
  • Be very careful about the claims you make in terms of your study’s contribution. Nothing will make the marker’s eyes roll back faster than exaggerated or unfounded claims. Be humble but firm in your claim-making.
  • Use clear and simple language that can be easily understood by an intelligent layman. Remember that not every reader will be an expert in your field, so it’s important to make your writing accessible. Bear in mind that no one knows your research better than you do, so it’s important to spell things out clearly for readers.

Hopefully, this post has given you some direction and confidence to take on the conclusion chapter of your dissertation or thesis with confidence. If you’re still feeling a little shaky and need a helping hand, consider booking a free initial consultation with a friendly Grad Coach to discuss how we can help you with hands-on, private coaching.

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17 Comments

Abebayehu

Really you team are doing great!

Mohapi-Mothae

Your guide on writing the concluding chapter of a research is really informative especially to the beginners who really do not know where to start. Im now ready to start. Keep it up guys

Really your team are doing great!

Solomon Abeba

Very helpful guidelines, timely saved. Thanks so much for the tips.

Mazvita Chikutukutu

This post was very helpful and informative. Thank you team.

Moses Ndlovu

A very enjoyable, understandable and crisp presentation on how to write a conclusion chapter. I thoroughly enjoyed it. Thanks Jenna.

Dee

This was a very helpful article which really gave me practical pointers for my concluding chapter. Keep doing what you are doing! It meant a lot to me to be able to have this guide. Thank you so much.

Suresh Tukaram Telvekar

Nice content dealing with the conclusion chapter, it’s a relief after the streneous task of completing discussion part.Thanks for valuable guidance

Musa Balonde

Thanks for your guidance

Asan

I get all my doubts clarified regarding the conclusion chapter. It’s really amazing. Many thanks.

vera

Very helpful tips. Thanks so much for the guidance

Sam Mwaniki

Thank you very much for this piece. It offers a very helpful starting point in writing the conclusion chapter of my thesis.

Abdullahi Maude

It’s awesome! Most useful and timely too. Thanks a million times

Abueng

Bundle of thanks for your guidance. It was greatly helpful.

Rebecca

Wonderful, clear, practical guidance. So grateful to read this as I conclude my research. Thank you.

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How to Write a Dissertation Conclusion – Example & Tips

Published by Jamie Walker at August 13th, 2021 , Revised On July 12, 2024

It is imperative for students to understand how to  write a dissertation  conclusion in order to achieve the highest grade in their dissertation project.

The concluding chapter of the dissertation should be appealing to the readers and give an accurate but concise review of what your research revolves around with special emphasis on the outcomes  and recommendations that you have derived from your research study.

The illustration below provides an insight into  how a first-class dissertation is structured , and we will now look in complete detail over how to manage the conclusion chapter of your dissertation.

The conclusion of a dissertation or thesis generally connects the beginning of your research ( introduction ,  research problem ,  research questions ) to the findings and implications of your research.

You must relate to the major  findings of your research  and answer the research questions that your study raised. There is no need to hesitate to state the limitations of research because it is natural that your research will have some limitations rather than none.

Writing a dissertation conclusion is, perhaps, the most critical aspect of your research work which is why it is vitally important to not miss out on the key elements surrounding a great dissertation conclusion.

Dissertation Conclusion Guidelines

Dissertation conclusion is a core element of your dissertation or thesis paper which is why you will be required to follow a specific set of guidelines in order to showcase the findings of your study in a logical manner.

How to Start a Dissertation Conclusion

Always write your conclusion in clear and simple language.  Before starting to write the conclusion chapter, it is important that students become familiar with the assessment criteria and expected outcomes in order to avoid complexities at a later stage.

The aim of a dissertation conclusion is to provide a brief overview of the main research work so the readers can figure out how your research study will add value to the existing literature.

Moreover, recommendations for future research and practitioners should also be provided in this section.

Difference between Conclusion & Discussion

The contents of the  discussion  and conclusion chapters are similar, and they are typically grouped together in journal articles and scientific papers.

Depending on your academic institute and the subject of your degree program, you could be asked to put discussion and conclusion together under the same chapter in your dissertation or thesis paper.

However, typically in a  dissertation or thesis paper , it is common to have a separate chapter for the conclusion to briefly state answers for all research questions, and summarise and reflect on the research.

The conclusion chapter is considerably shorter in length than the discussion. Here you will be expected to provide general statements to give readers a final impression of your research.

On the other hand, in the discussion chapter of a dissertation , the author states the major findings, and their interpretations and implications.

Do not introduce any new information, arguments, meanings, and interpretations in the conclusion chapter.

Does your Dissertation Have the Following?

  • Great Research/Sources
  • Perfect Language
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If not, we can help. Our panel of experts makes sure to keep the 3 pillars of the Dissertation strong.

What to Write in a Conclusion

An important question that one must address before writing a dissertation conclusion is what to write in a conclusion?

In the best case scenario, you will summarise the findings of your entire research in a comprehensive manner, but at the same time ensure that you are not just restating the points covered in the main body.

The purpose here is to present a synthesis of the major points covered which is why it is advised not to include any new ideas relating to your research at this point.

Methodology in a dissertation  can be a taxing and time consuming matter because a large chunk of your research is based on the methods you have adopted.

Essentially, the methodology should relate to the literature you have reviewed and provide academic justification to your  choice of research methods  – be it quantitative, qualitative or a mix of both.

Students must make sure that they shed adequate light on the methodology part in their dissertation conclusion.

It is essential to keep the dissertation conclusion concise and to the point rather than going into unnecessary details which would rather be a part of the main body.

Writing a dissertation conclusion is not a strenuous task if you stick to the fact that your goal here is to provide insight, evaluations and implications of your research study.

Structuring a Dissertation Conclusion

While writing a dissertation conclusion, you must be particular about the fact that it gives reflection of a cohesive argument and supports the points you have covered in the main body.

Your conclusion should depict the importance of why you chose this  specific research topic  and the impact your study will have on the society.

Providing solutions to the problems you have identified and predicting what might happen in the near future leaves a very good impression on the readers, and some of them might well be inclined to consider your argument long after.

When pondering over how to write a dissertation conclusion, it is important to relate your ideas with academics who are closely followed by your supervisor.

Although the dissertation belongs to you and you have the full right to express your own views where appropriate, there is absolutely no harm in slightly aligning your views with other researchers in order to achieve a good score.

Dissertation Conclusion Limitations

Every dissertation is likely to suffer from limitations which is precisely the reason why students must acknowledge and appropriately address them.

Limitations is an integral part of your dissertation conclusion because it will also help your readers to  understand your research design and philosophical approach .

This brief segment reflects upon the importance of the inherent limitations been identified; the reasons behind your choice of methods; and possible ways to counter the limitations.

It is recommended never to hide the limitations associated with your research, because your tutor will probably have years of experience with  different methods of research  and they will figure out these limitations even if you have not specifically discussed them.

Simply highlighting the dissertation limitations is not a very good idea because every research limitation must accompany ways in which it can be combated. Dissertation limitations can be methodological or conceptual.

It is necessary to briefly touch upon both types of limitations so your supervisor can figure out what part of your research was stalled by lack of data, cultural biases, sampling etc.

This section of the dissertation conclusion chapter is generally based on a world count – 200-500 words so it is appropriate to discuss only the most significant limitations of your study.

Dissertation Conclusion Length

Another important question that you might want to address in the final phase of your research work is how long should dissertation conclusion be? The length of a dissertation conclusion is in direct correlation with the length of the full dissertation paper.

On a simple basis the longer or more detailed your research is, the longer the conclusion it will have, and vice versa. The length will often depend on the writer’s personal judgement and making a call on such a matter might well turn out to be the difference between an ordinary and  professional dissertation writer.

The length of a dissertation conclusion chapter is generally 5-7% of the total dissertation word count.

Addressing Research Questions in Dissertation Conclusion

Make sure that you start your conclusion chapter by directly addressing the  research questions  or the  research problem  that your dissertation or thesis intended to address.

Conclusion chapter gives you the final chance to demonstrate to your readers that your research achieved what was aimed at the beginning of the research.

Provide a clear, concise and to the point answer to your research questions. You are not expected to repeat what you have already said in the discussion part of the paper, rather turn readers’ attentions towards a final outcome.

Dissertation Conclusion Example

No matter how much you dig into the details of writing a conclusion for your dissertation, it is always nice to have a look at a full-fledged example for guidance purposes. The graphic below gives a summarised view of what is to be written in a dissertation conclusion.

Here is an example of how to write a dissertation conclusion to help you better understand.

How to Write Dissertation Conclusion Example

Here is a dissertation conclusion example of a dissertation that aimed to test a theoretical argument based on an analysis of a case study; Proposed anaerobic digestion plant in Tripoli.

Chapter 5 – Dissertation Conclusion 5.1 Background This chapter highlights the crux of the study by briefly describing objectives and literature survey. The feasibility of the proposed plant is then discussed, leading to the study’s limitations and difficulties. In the end, some recommendations for future work are provided in brief. Some suggestions to improve and highlight the renewable energy generation techniques are also part of the chapter. 5.2 Literature Review, Survey and Interviews A Valora process AD plant, with a capacity of 0.8 tones of food waste per day, is proposed to be established in the city of Tripoli. This plant can assist the national grid in meeting the rising demands of electricity in Tripoli and on the outskirts. Public opinion about establishing such a plant is taken by conducting a survey. The survey results suggest that the people of Tripoli understand the need for a WTE plant and ensure their cooperation for the separate household food waste if provided with the containers by the municipal authorities. The food waste to energy generation plant provides a solution for both household food waste management in Tripoli and generating an adequate amount of electricity to meet the rising demand. An informal session of interviews has been conducted with the experts from the Energy Agency of Libya. The opinion and observation-based data collection are done in order to opt for the interpretive approach of research adequately. All five respondents recommended the idea of establishing an AD plant in Tripoli-Libya. Their comments and suggestions have also validated the plant location selected in the research as an appropriate location for establishing a plant. The idea of energy generation using sustainable methods is the main point they’ve endorsed. The research provides the solution for both; waste management in Tripoli and the introduction of sustainable energy generation methods in Libya. 5.3 Feasibility of the Proposed System A detailed, feasibly study was conducted, including technical details such as the amount of biogas generation, plant type, equipment sizing, and proposed location for the plant. Initial finances, operation and management costs of the proposed AD plant are estimated in the financial analysis of the proposed plant. Life cycle assessment is compared with food waste management to evaluate the environmental effects of the plant. The analysis suggests that the proposed AD plant is economically, technically and ecologically feasible to establish on 3rd Ring Road in Tripoli. 5.4 Limitations and Difficulties Some of the limitations and difficulties involved in the process of digestion or establishing a digestion plant are listed as follows; 1. Since many WTE technologies are designed to handle mixed-type food waste such as solid waste and municipal waste etc. Running the plant with specifically food waste is difficult as food waste makes comparatively less amount than MSW as a whole. 2. Some other WTE challenges include high capital cost, waste-gas cleanup, regulatory hurdles, and conversion efficiency. 3. Since domestic utilization of generated electricity is a primary objective, and it adds a limitation where even distribution of electricity distribution in domestic buildings is not possible if the plant is located outside the residential area. This issue can be resolved by centralizing a substation for the proper transmission and distribution. 4. Since the accuracy of the estimated analysis depends entirely on the data, and missing fields affect the accuracy of the estimations. 5. Since the survey is conducted among non-technical people and represents their views, no primary data is available that accurately estimates the energy generation from the amount of food or biogas generation. The calculations of estimation of biogas yield and energy generation are based on the equations taken from secondary resources thus can be erroneous. 5.5 Future Work This study is conducted to evaluate the effectiveness of establishing a large-scale plant to provide an alternative and renewable energy solution. The whole idea is applicable and implementable in the proposed area. Instead, in the future, the idea can be evaluated for the individual high-rise buildings to make them self-sufficient in energy demand and supply and to reduce the load on the national electricity grid. A cross-national study involving cost-benefit analysis of family-sized digesters in Tripoli is yet to analyze in order to predict the future of biogas technology in Libya. Information about government subsidies on renewable energy generation plants in Tripoli is important but unknown yet. This study revolves around the utilization of food waste collected from residential buildings only. Although hotels, restaurants, and canteens can also provide a considerably high amount of food waste and it is relatively easy for them to collect it separately. Thus further work can be based on the food waste collection from the food consumption areas. It is important to remember that there is no need to restate the research objectives in conclusion. Your statements should incorporate answers to research questions without you having to repeat those questions. Here is another example of dissertation conclusion.

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Summarising and Reflecting on Research

As mentioned before, the conclusion chapter gives you that final opportunity to restate what your research study intended to achieve, what approach you took in the process, where  findings  you came up as a result of your study, and whether or not they were according to your expectations. In short, a conclusion section needs to provide an overview of the building blocks of your research.

It is common to use a reflective style of writing here, rather than simply restating what you have already written in the previous chapters. This approach will also help you to avoid repetition.

For example, if there were limitations of your chosen research methodology then you might want to briefly state whether or not that could have influenced the results of your research study. You can also highlight any new insights that you recorded during the process.

Focus more on the positives of your study although you will be expected to concisely state the limitations of your research as well.

The research approach employed for this research study provided new insight into B even though it limited the generalizability of findings.

Recommendations for Future in Conclusion Chapter

Although it is common to provide recommendations for future research work in the discussion chapter, it will be a good idea to provide an overview of those endorsements in the conclusion chapter with a focus on the practical and theoretical consequences of your results.

Practitioners should consider A and B based on these conclusions….Further research needs to be conducted for better understanding in regards to the implications of these findings….The effects of the relationship between A and B are still unclear, and so further research must be conducted…

Research pertaining to a dissertation or thesis is usually expected to discover, enlighten, and educate rather than frame the results as essentials for practitioners and policymakers.

Any recommendations related to business, application, and strategy should be presented as propositions to avoid overstating the appositeness of your work.

Never undermine your research work when making propositions for future research. Your work should be recognized as complete, thorough, and reliable without the need for further research to confirm your conclusions.

Stress the Importance of Your Research in Conclusion

You don’t want your readers to leave with the impression that your work did not make a valuable contribution to the existing knowledge in your area of study. Here are some ideas to demonstrate how this is done;

  • Referring back to the problem statement to help readers understand how your work addresses the research problem originally identified.
  • Elaborate how your results validated or tested an existing hypothesis or theory.
  • Stating how your research was able to fill a certain gap in existing knowledge as pointed out in the literature review.

Again, it is recommended to avoid repetition. You do not want to reiterate what you have already discussed in the previous chapter.

Dissertation Conclusion Help from Experts

Writing a dissertation is no mean feat because it requires complete dedication and attention to detail in order to secure a good grade.

Even the very first part of your dissertation – topic selection can become a cumbersome task because of the  need to select a topic with a sufficient amount of literature available on it.

Despite putting in a lot of effort, you might still end up with a grade that is well below your own expectations which is why it is sometimes better off to approach professionals providing dissertation writing services so that the complexities surrounding a top-quality dissertation are handled by people with specialized skill set.

As we approach the conclusion of this piece, it should be clear by now as to what students are expected to do in the final phase of their dissertations. In short, they should have a clear idea about  how to write a dissertation conclusion .

Finally, it is important not to let yourself down by writing a mediocre conclusion and consequently lose crucial marks. The hard part of your dissertation is already completed so it is worthwhile to put in a concentrated effort to end on a high and impress your supervisor.

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Frequently Asked Questions

How many pages is a dissertation conclusion.

The length of a dissertation conclusion varies but is typically around 1 to 2 pages. It succinctly summarizes key findings, discusses implications, and restates the significance of the study, providing a resolution to the research.

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A literature review is a survey of theses, articles, books and other academic sources. Here are guidelines on how to write dissertation literature review.

When writing your dissertation, an abstract serves as a deal maker or breaker. It can either motivate your readers to continue reading or discourage them.

Not sure how to write dissertation title page? All dissertations must have a dissertation title page where necessary information should be clearly presented

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